Bini: "on a quand même donné une bonne image"
Quel est votre état d'esprit après cette élimination ?
Bruno Bini: "Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? On est déçu bien sûr, abattu. Sur le match, on ne mérite pas d'être éliminé même si on fait 35 mauvaises premières minutes. Ensuite c'est un cavalier seul, on égalise et on a l'emprise sur le jeu. Après, à un quart d'heure de la fin les autres attendent les tirs au but. J'ai revécu ce qu'il s'était passé en 2009 quand les Pays-Bas avaient fait la même chose. Les tirs au but, c'est un coup les uns, un coup les autres."
Comment expliquer cette première demi-heure complètement ratée ?
B N: "Les filles étaient sûrement un peu contractées. Le Danemark a eu deux jours de plus de récupération, c'est énorme. Après, elles étaient sûrement un peu tendues contre une équipe qui arrive du diable-vauvert, qui n'a plus rien à perdre. Elles nous ont posé des problèmes entre les lignes mais après on a repris la maîtrise. Mais on avait déjà pris un but. C'est dur de courir après le score même si on a beaucoup mieux fini qu'elles. Mais on leur souhaite bonne chance, c'est tout sauf un hasard si elles sont en demi-finales."
Vous avez très vite modifié la disposition de votre attaque et fait un changement dès la pause. Le 11 de départ était-il le bon ?
B N: "Quand on est coach, on pense que c'est la meilleure composition possible. On l'avait choisie ensemble, avec les cadres de l'équipe. On avait plusieurs options et on a pris celle-là. Mais au bout d'un quart d'heure, on sent que ça ne va pas. A la pause, on est mené et je fais entrer Thomis dont la vitesse nous a aidés. La blessure de Laura Georges nous a aussi embêtés car ça enlevait une possibilité de changement."
Cette élimination peut-elle être un coup d'arrêt pour le développement de la discipline en France ?
B N: "Je ne pense pas. On a quand même donné une bonne image de la discipline. On a fait trois victoires et un nul et on est éliminé. Les autres font trois nuls et une défaite et elles passent. C'est comme ça. Les filles n'ont pas à rougir de l'image qu'elles ont donnée."
Qu'en est-il de votre avenir ?
B N: "Ce n'est pas le moment d'en parler. Il y a un temps pour tout."
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