Bini : "c'est du bonheur"

Quel est votre sentiment après cette victoire et cette qualification ?
Bruno Bini : "C'est du bonheur. On n'est pas toujours qualifiés et en tête après deux  matches. On est aussi satisfaits de ce qu'ont produit les filles même si ce  n'est sans doute pas le meilleur match qu'on ait fait. Parfois il faut savoir  'bien mal jouer'."

Vous avez changé d'organisation dès la pause. Pourquoi ?
B B : "On avait mis en place un système en première période. En deuxième on a  mis un peu plus de vitesse. En première, l'idée était d'avoir de la densité et  de la technique au milieu. En deuxième, on pose deux banderilles parce qu'il  fallait bien qu'elles se découvrent. En faisant entrer Thomis, on leur montre  qu'on peut leur faire mal à droite. Puis avec Le Sommer, c'est une deuxième  banderille, où vous montrez que vous pouvez frapper un coup à gauche puis un  coup à droite. Ca nous a donné aussi de la profondeur et de la vitesse pour  sortir en contre. Ca nous a aussi fait du bien de marquer vite. Ca nous a  permis de les attendre et c'est ce qu'on voulait. En préparation on a utilisé  plein de systèmes. On peut changer très vite."

Qu'avez-vous pensé de l'Espagne ?
B B : "Quand nos observateurs ont fait la première partie de leur présentation  vidéo de l'Espagne, ça a duré 30 minutes. Je leur ai demandé avant la deuxième  partie de rappeler aux filles que les champions du monde, c'est les garçons,  pas les filles. Parce que sur ce qu'ils nous avaient montré, c'était  imbattable. Donc on savait que c'était une très bonne équipe. Elle fera des  bosses à d'autres. C'est une équipe dure à jouer et on a fait une grosse  performance je trouve."