Ligue des champions féminine : l'OL et le PSG s'imposent et s'affronteront en demi-finale
Les soirées européennes se suivent et se ressemblent pour l’OL et le PSG. Quelques jours après les exploits des hommes, c’est au tour des sections féminines de briller en quart de finale de Ligue des champions. Opposées respectivement au Bayern Munich et à Arsenal, Lyonnaises et Parisiennes ont assumé leur statut de favorites et se sont qualifiées pour le dernier carré de la C1. Un dernier carré où le PSG et l’OL s’affronteront pour une place en finale, tandis que l’autre demi-finale opposera le FC Barcelone au VFL Wolfsburg.
Les Lyonnaises en patronnes
Quadruples championnes d’Europe en titre, les Lyonnaises ont ouvert le bal au Pays Basque, où se déroule ce finale 8 version féminine. Sur la pelouse de San Mamès (Bilbao), les joueuses de Jean-Luc Vasseur ont vengé leurs homologues masculins en venant à bout du Bayern Munich (tombeur des hommes en demi-finale masculine). 'On ne peut pas parler de vengeance. Ce sera dans un petit coin de la tête, peut-être", avait concédé Amel Majri avant la rencontre, précisant toutefois : "Nous, c’est différent : on a plus l’habitude". Sous-entendu : plus l’habitude de jouer les premiers rôles en Europe que les hommes de l’OL.
Aux paroles, les Lyonnaises ont joint les actes. Au terme d’une première mi-temps assez terne, où l’OL a semblé assez loin de son niveau, Lyon est rentré au vestiaire en menant 1 à 0 grâce à un but plein de rage de Nikita Parris (40e,1-0) sur la seule occasion des rhodaniennes. Lancée en profondeur par une inspiration géniale de Le Sommer, la Lyonnaise est venue placer sa tête avant de percuter la gardienne munichoise de plein fouet, façon Schumacher-Battiston. Pas de quoi l’effrayer, ni l’empêcher de débloquer une soirée bien mal embarquée. De retour des vestiaires, l’OL, plus en jambes, a fait le break par Amel Majri sur un coup franc direct (58e, 2-0). La réduction du score bavaroise sur un coup franc vicieux de Carolin Simon (63e) a eu le mérite de relancer le suspense, même si les Lyonnaises ont finalement paru peu inquiétées, hormis sur une frappe de Lohmann sur la barre (79e). Logique, pour celles qui visent leur cinquième couronne européenne consécutive, et qui égaleraient ainsi le record du Real Madrid masculin.
Katoto porte le PSG
Dans le même temps, à quelques kilomètres de là à San Sebastian, les Parisiennes ont vécu une soirée plus compliquée. Et ce en dépit des efforts de Marie-Antoinette Katoto. L’avant-centre tricolore du PSG, souvent critiquée pour son manque d’influence dans les grands rendez-vous, a porté son équipe samedi soir. Avant ce quart de finale face à Arsenal, elle n’avait d’ailleurs jamais marqué en quart ou demi-finale de C1. Peut-être agacée par cette statistique ressortie dans la presse aujourd’hui, la jeune pépite du football français a mis les choses au clair d’entrée. Ainsi, sur un corner de Nadia Nadim, elle a jailli au premier poteau pour claquer une reprise de volée parfaite (14e, 1-0).
Pourtant, dans la foulée de l’ouverture du score, les Parisiennes ont baissé la garde et laissé Arsenal revenir progressivement dans la partie. Un peu trop, puisque Bethany Mead a égalisé d’une belle frappe enroulée du gauche avant la mi-temps (38e). Suffisant pour crisper les joueuses d’Olivier Echouafni, dominatrices mais stériles. Alors Marie-Antoinette Katoto a renfilé son costume de sauveuse. Après un bon pressing haut de Diani, "MAK" a centré au cordeau dans la surface pour Signe Bruun (76e, 2-1). Un deuxième but tardif, mais suffisant pour les Parisiennes, qui filent en demi-finales. Elles y retrouveront Lyon pour une place en finale. Rendez-vous le 26 août.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.