La plainte pour viol contre Cristiano Ronaldo classée sans suite
Accusé de viol par une ancienne mannequin américaine pour des faits remontant à 2009, le Portugais comparaissait devant un tribunal civil, alors que la justice américaine avait déjà décidé de ne pas le poursuivre au pénal, faute de preuves.
La plainte au civil pour viol contre le footballeur portugais Cristiano Ronaldo, déposée par une ancienne mannequin américaine aux Etats-Unis, a été classée sans suite par une juge américaine, selon la décision de justice consultée samedi 11 juin par l'AFP. La juge d'un tribunal du Nevada a classé l'affaire en raison des irrégularités reprochées à l'avocat de la plaignante, Kathryn Mayorga, qui accusait la star du football de l'avoir violée en 2009 dans un hôtel de Las Vegas.
La justice américaine avait décidé dès 2019 de ne pas poursuivre Ronaldo au pénal, faute de preuves. Au civil, un juge avait recommandé en octobre de classer la plainte de Kathryn Mayorga, aujourd'hui âgée de 37 ans, estimant qu'elle était en partie fondée sur des documents piratés issus des "Football Leaks" qui n'auraient pas dû se trouver en sa possession. Le tribunal fédéral du Nevada a suivi ces recommandations en estimant que cette "mauvaise foi" avait "persisté".
Toute autre décision aurait été "inadéquate"
"Le recours répété par Stovall [l'avocat de la plaignante] à des documents volés et confidentiels pour étayer les accusations portent toutes les marques de la mauvaise foi", a-t-il écrit dans sa décision. S'il dit "reconnaître" sa "sévérité" pour la plaignante, le tribunal estime que ces "informations mal acquises" ont "imprégné" à tel point la plainte et les accusations, "et probablement les souvenirs et perceptions des événements-clés" chez l'ancienne mannequin, que toute autre décision aurait été "inadéquate".
L'attaquant de Manchester United a toujours fermement démenti ces accusations de viol, affirmant avoir eu une relation "complètement consentie" avec la jeune femme. Une "médiation privée" avait été organisée avec des représentants de Ronaldo, se soldant en 2010 par une transaction financière : 375 000 dollars en échange d'une confidentialité absolue sur les faits présumés ou l'accord, ainsi que l'abandon de toute procédure. En août 2018, la plaignante avait demandé la réouverture de son dossier.
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