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Quelles sont les chances de qualification des Bleus ?

Secoués depuis plusieurs jours par des problèmes extra-sportifs, les joueurs de l'équipe de France disputent cet après-midi ce qui devrait être leur dernier match dans cette Coupe du monde. Il faudrait en effet un improbable concours de circonstances pour que les Bleus poursuivent l'aventure dans cette compétition.
Article rédigé par franceinfo
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Lorsque les joueurs, ou l'encadrement, de l'équipe de France se mettent à parler football, entre deux mouvements d'humeur, le discours est simple : "mathématiquement" rien n'est perdu. D'un point de vue purement arithmétique, le calcul n'est effectivement pas très compliqué. Il faut battre l'Afrique du Sud avec un score très large, et prier pour que, dans le même temps, l'Uruguay et le Mexique ne fassent pas un match nul.

Un score de parité entre ces deux équipes condamnerait irrémédiablement les Bleus. Il aurait l'immense avantage pour les Uruguayens et les Mexicains de les qualifier tous deux pour les huitièmes de finale. Mais le Mexique, deuxième du groupe, le promet : pas question d’opérer un petit arrangement entre amis. La crainte d’affronter l’Argentine, favori de la compétition, en huitièmes de finale leur sert d’aiguillon pour se dépasser. Le deuxième du groupe affrontera vraisemblablement l'Albiceleste.

Si cette rencontre aboutit à autre chose qu’un nul, il faut encore, pour se qualifier, que l’équipe de France l’emporte largement face à l’Afrique du Sud. Les Bleus doivent marquer beaucoup de buts. Mission difficile. Ils n’en ont pas inscrit un seul lors des quatre derniers matches (toutes compétitions confondues). L’indigence et le manque de solidarité de l’attaque tricolore depuis le début de la compétition n’incitent pas à l’optimisme.

Au-delà d’une très improbable qualification, les Bleus se doivent surtout de commencer à redorer leur blason. L’image de l’équipe est sérieusement écornée par les derniers débordements des joueurs (insulte d’Anelka, refus de s’entraîner, chasse au "traître", geste obscène de Gallas à l'encontre d'un journaliste télé…).
_ Une victoire, quelques buts, ou la simple démonstration qu’ils ont encore envie de jouer sous ce maillot pourrait commencer à stopper ce vent de défiance qui souffle sur les Champions du monde 1998. Une victoire permettrait surtout de clore sur une bonne note l’ère Domenech. Peut-être la seule de ces deux dernières années.

France-Afrique du Sud à Mangaung-Bloemfontein à 16 heures
Mexique-Uruguay à Rustenburg à 16 heures

Baptiste Schweitzer, avec agences

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