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Quand Goldman Sachs prédit le vainqueur de la Coupe du monde

Selon le modèle statistique développé par la banque américaine, le Brésil battra l'Argentine en finale.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'équipe de foot du Brésil, avant un match amical contre l'Afrique du Sud, le 5 mars 2014 à Johannesburg. (ALEXANDER JOE / AFP)

Le Brésil va remporter la Coupe du monde 2014. Ce ne sont pas les bookmakers anglais qui l'affirment, mais la banque américaine Goldman Sachs et son homologue italienne Unicredit. Pour les deux banques, et leurs modèles statistiques sophistiqués, il ne fait aucun doute que son statut de pays organisateur vaudra au Brésil un sixième trophée mondial.

"Le modèle prévoit que le Brésil, l'Allemagne, l'Argentine et l'Espagne atteindront les demi-finales, et le Brésil battra l'Argentine en finale", prévoit Goldman Sachs dans son rapport publié mercredi 28 mai.

Belgique, Portugal et Pays-Bas "surestimés"

Pour UniCredit aussi, l'Amérique du Sud sera en force dans le dernier carré, puisque "trois des quatre demi-finalistes seront latino-américains", a estime la banque italienne, plaçant l'Uruguay à la place de l'Espagne.

La méthode de calcul employée par Goldman Sachs prend en compte six paramètres comme le classement mondial Elo, basé sur les résultats des matches de chaque équipe dans l'histoire (que la banque préfère à celui de la Fifa), le nombre de buts inscrits lors des dix dernières compétitions internationales, les buts concédés lors des cinq dernières compétitions internationales, les résultats en Coupes du monde et le lieu où se joue la compétition (pays et continent).

Si UniCredit prend aussi en compte l'avantage du continent et du pays-hôte, elle s'appuie de son côté sur le classement Fifa, le nombre de demi-finales chez les équipes de jeunes (U17 et U20) et performances réalisées lors de la dernière Coupe du monde. La Belgique, le Portugal et les Pays-Bas sont "surestimés" tandis que le Ghana risque de créer la surprise selon la banque italienne.

Et la France ?

Des figures du monde du football comme le légendaire libéro allemand Franz Beckenbauer ou les quatre internationaux brésiliens de Chelsea Oscar, Ramires, Willian et David Luiz ont apporté leurs analyses à Goldman Sachs.

Mais l'imprévu n'est pas à exclure. Ainsi, "la France devrait atteindre les quarts voire les demi-finales cette année. La sélection nationale française et l'environnement budgétaire actuel ont certainement au moins une chose en commun : leur imprévisibilité", estime ironiquement Antoine Demongeot, l'économiste français de Goldman Sachs.

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