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Mondial : quand le fan de foot François Hollande commente Brésil-Croatie

Le président de la République a assisté à une trentaine de minutes du match d'ouverture de la Coupe du monde dans un hôtel, dans la principauté d'Andorre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le président de la République, François Hollande, en visite dans la principauté d'Andorre, le 12 juin 2014. (FRED DUFOUR / AFP)

Le président avait misé sur une victoire 2-1 de la Seleçao, ce sera finalement 3-1. Amateur de football, François Hollande a assisté, jeudi 12 juin, à une trentaine de minutes du match d'ouverture du Mondial 2014, entre le Brésil et la Croatie, dans le lobby d'un grand hôtel de la principauté d'Andorre.

Le début du match suivi par SMS

Les faisceaux bleus des gyrophares du cortège présidentiel avaient annoncé son arrivé. "A peine le dessert avalé" raconte Le Figaro, François Hollande, coprince d'Andorre, a quitté le dîner auquel il participait avec les dirigeants de la petite principauté des Pyrénées. Il a manqué le premier but, marqué contre son camp par le Brésilien Marcelo, mais des SMS l'en ont déjà averti.

Deux heures avant le match, le chef de l'État avait prévenu : la Seleçao devra "se méfier" de la sélection croate. L'entame de la rencontre, difficile pour le Brésil, semble lui donner raison. Si le Brésil perdait, "ce serait un drame", estime François Hollande. Le président enchaîne sur le ton de la plaisanterie et dans un large sourire : "Il y a des mouvements sociaux [dans ce pays] et je suis pour la paix sociale."

Un succès des Bleus serait bon pour "l'ambiance" en France 

A la mi-temps, interrogé par un journaliste, le chef de l'Etat évoque ses premiers souvenirs de Coupe du monde. Avec d'abord l'année 1966, "où on a été éliminés par l'Angleterre". Puis 1982, avec la demi-finale France-RFA, le "plus beau match de l'histoire", remporté au bout du suspense et des tirs au but par l'Allemagne.

François Hollande cite aussi 2002 avec la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour de la présidentielle et la déroute des Bleus, une "double catastrophe". "Il y a des périodes où tout va mal, là, on va voir", enchaîne-t-il, évoquant la compétition de 2014. Si les Bleus vont loin dans la cette Coupe du monde, "l'ambiance sera meilleure, c'est vrai" en France, conclut-il, avant de s'éclipser en début de seconde période.

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