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Fissure de l'anus, départ surprise et famille envahissante : la préparation chaotique de l'Argentine avant la finale du Mondial

Comment mal se préparer à une finale de Coupe du monde en trois leçons.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Les joueurs de l'Argentine fêtent leur victoire aux tirs au but contre les Pays-Bas en demi-finale du Mondial, à Sao Paulo (Brésil), le 9 juillet 2014.  (NELSON ALMEIDA / AFP)

J-1 avant la finale de la Coupe du monde, entre l'Argentine et l'Allemagne, ce samedi 12 juillet. Les deux équipes se préparent avant le match le plus médiatique du monde, regardé par des milliards de téléspectateurs. Mais quelques grains de sable se sont inscrustés dans la mécanique argentine. 

La pièce maîtresse de l'Argentine se fissure l'anus

Héroïque Javier Mascherano. Le milieu défensif argentin a payé de sa personne pour stopper la dernière accélération d'Arjen Robben, en demi-finale du Mondial face au Pays-Bas. "Je ne veux pas être vulgaire mais je me suis ouvert l'anus et c'est pour ça que j'avais mal", a-t-il reconnu à la télévision publique après le match, qui l'interrogeait sur ses larmes au coup de sifflet final. C'était "des larmes de joie, car ça faisait des années que j'attendais ce moment", au fait.

D'après l'agence de statistiques Opta, Mascherano est le maître tacleur de l'Argentine.  

Mascherano devrait être rétabli pour la finale et a déjà promis que lui et ses équipiers "donneron[t] tout comme nous l’avons fait face aux Pays-Bas."

Le sélectionneur poussé dehors... par son agent

Le sélectionneur de l'Argentine, Alejandro Sabella, le 9 juillet 2014 à Sao Paulo (Brésil).  (PEDRO UGARTE / AFP)

Alejandro  Sabella, le sélectionneur argentin, ne parle que du match à venir contre l'Allemagne. Pas son agent, qui a déjà vendu la mèche sur son avenir. 

"Il s'en va. Quoiqu'il arrive, champion du monde ou pas", a raconté Eugenio Lopez au magazine sportif Olé, vendredi 11 juillet. "C'est la fin d'un cycle et c'était déjà décidé avant le mondial. Il peut bien sûr avoir changé d'avis depuis, mais cela m'étonnerait. Il a besoin de repos avant de relever d'autres défis..." Du coup, la presse argentine a lancé la machine à rumeur pour savoir qui succédera à Sabella à la tête de la Celeste. Le nom de Tata Martino, ancien coach du Barça, revient avec insistance.

La famille de Lionel Messi fustige le n°10 de l'Argentine

"C'est comme si chacune de ses jambes pesait 100 kg." Le père de Lionel Messi s'est montré alarmiste dans le quotidien brésilien Folha de Sao Paulo, le 8 juillet. Mais est-ce bien lui qui a parlé ? Le journaliste, Guillem Balague, auteur d'une biographie de Messi, affirme dans le Bleacher Report (en anglais) que la famille dément avoir parlé au journal brésilien, et que ces mots ont été mis dans sa bouche. N'empêche. Le joueur argentin, brillant lors du premier tour, s'est progressivement éteint lors de la phase éliminatoire. Un élement statistique le prouve : il n'est que 30e au classement des joueurs qui courent le plus, d'après la Fifa

Si le père de Messi n'a rien dit, son grand-père, Antonio Cuccitini, s'est montré critique envers son petit fils dans une interview à la télévision argentine, retranscrite par le journal espagnol AS : "en ce moment, Leo ne court pas. Je ne suis pas convaincu par ce qu'il fait. Je pense qu'il a été mauvais."

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