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Coupe du monde : pour la finale, Neymar soutiendra Messi et Mascherano, pas l'Argentine

La star brésilienne a rencontré la presse pour la première fois depuis sa blessure qui l'a privé de la fin de la compétition.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Neymar fond en larmes en évoquant sa blessure, lors de sa première conférence de presse depuis son forfait en Coupe du monde, le 10 juillet 2014 à Rio (Brésil). (MARCELO REGUA / REUTERS)

Un retour et des larmes. Neymar a rencontré la presse, jeudi 10 juillet, pour la première fois depuis sa blessure. L'occasion pour la star brésilienne de faire quelques confidences sur sa santé et de parler de l'affiche de la finale de la Coupe du monde.

"Je souhaite bonne chance à mes coéquipiers [de Barcelone] Messi et Mascherano (...) Messi a tout gagné [à part le titre mondial] et il mérite d'être champion (...) Je ne soutiens pas l'Argentine mais deux personnes que je connais, dont une que j'avais comme idole et référence. Quelqu'un de spécial, même à l'entraînement. Ce sont deux personnes bien", a déclaré l'attaquant blessé de la Seleçao. 

Il existe en effet une énorme rivalité entre le Brésil et l'Argentine, et il est probable que la plupart des Brésiliens soutiendront l'Allemagne, malgré l'humiliation qu'elle leur a infligée mardi en demi-finale (7-1).

Neymar pleure en évoquant sa blessure

L'idole du Brésil s'est écroulée en larmes en évoquant sa blessure, une fracture de la 3e vertèbre lombaire, consécutive à une charge du Colombien Juan Pablo Zuniga en quart de finale, qui l'a privé de la suite du tournoi. "C'est une action que je n'accepte pas, a insisté Neymar. Je ne vais pas dire qu'il y avait quelque chose de malveillant, je ne suis pas dans sa tête. Mais celui qui connaît le foot sait que sa charge n'est pas normale." Il a souligné qu'à "2 cm près", cela aurait été plus grave et il aurait pu finir "dans une chaise roulante". Toutefois, il n'en veut pas à son adversaire, qui l'a appelé au téléphone. 

"Il m'a appelé, a demandé pardon, il m'a dit qu'il ne voulait pas me blesser. Il a dit des choses sympas. Je n'ai pas de rancœur. Je lui souhaite le meilleur pour sa carrière", a-t-il précisé.

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