Coupe du monde 2018 : on regarde quoi (et on zappe quoi) aujourd'hui ?
Franceinfo vous présente le programme de cette cinquième journée du Mondial.
Déjà cinq jours que les plus mordus d'entre vous ont renoncé à toute vie sociale pour ne rater aucun des matchs. Comme le programme du jour est plutôt aéré, les accros vont même pouvoir voir la lumière du jour. Demandez le programme de la Coupe du monde de ce lundi 18 juin, avec des matchs des groupes F et G.
C'est quoi le programme ?
• Suède-Corée du Sud (groupe F) à 14 heures sur BeIN Sports 1.
• Belgique-Panama (groupe G) à 17 heures sur BeIN Sports 1.
• Tunisie-Angleterre (groupe G) à 20 heures sur TF1 et BeIN Sports 1.
On mise sur quoi ?
A ne surtout pas rater, l'entrée en lice de l'Angleterre contre la Tunisie. Les "Three Lions" ont pris l'habitude de louper leurs compétitions internationales dans les grandes largeurs. Souvenez-vous de leur entame poussive à l'Euro 2016 (où ils ont piteusement échoué en huitièmes, éliminés par l'Islande) ou de leur phase de poules cauchemardesque lors du Mondial 2014, où ils avaient fini derniers d'un groupe où figurait le Costa Rica. Et regarder un match des Anglais vaut aussi pour l'ambiance que mettront les supporters dans le stade de Volgograd. En face, la Tunisie affiche un effectif plus léger, mais dont nombre de joueurs sont connus des suiveurs de la Ligue 1, comme Wahbi Khazri (Rennes), Naïm Sliti (Dijon) ou Saïf-Eddine Khaoui (Troyes).
On évite quoi ?
Qui veut aller loin ménage sa monture, dit le proverbe, c'est donc le moment de souffler un peu en faisant l'impasse sur Suède-Corée du Sud, même si ce match reprend de l'intérêt avec la défaite surprise de l'Allemagne, dimanche. Il s'agit des deux prochains adversaires de la Mannschaft, qui n'aura pas le droit à l'erreur. Belgique-Panama oppose l'un des sérieux outsiders pour la victoire finale à l'une des équipes présentées comme les plus faibles de la compétition. Une affiche un rien trop déséquilibrée pour poser une RTT cette après-midi.
Qui faut-il suivre ?
Harry Kane. L'avant-centre britannique, qui a inscrit la bagatelle de quarante buts cette saison, a une pression considérable sur les épaules. Fantomatique lors de l'Euro 2016 (neuf ballons touchés dans la surface de réparation en quatre matchs, une misère), transparent avec Tottenham dans les belles affiches de Ligue des champions, l'autre prince Harry doit prouver au monde entier qu'il a franchi un palier. Sans cela, les craintes des supporters anglais qui redoutent d'être une nouvelle fois ridicules se vérifieront sans doute.
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