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Coupe du monde 2018 : un jeu insipide, un Griezmann inquiétant, un 0-0 inédit... Ce qu'il faut retenir du match des Bleus face au Danemark

S'ils ont assuré la première place du groupe C, les Tricolores n'ont pas rassuré sur leur niveau, mardi, quatre jours avant leur huitième de finale.

Article rédigé par franceinfo
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Antoine Griezmann tombe sur la pelouse du stade de Moscou (Russie), le 26 juin 2018, face au Danemark. (FRANCK FIFE / AFP)

Vous n'avez pas pu voir le dernier match de groupe des Bleus ? Vous n'avez rien raté. Largement remaniée, l'équipe de France a livré une prestation décevante face au Danemark (0-0), mardi 26 juin, à Moscou (Russie). Opposés à des Danois solides, qui se sont contentés du point du match nul pour se qualifier eux aussi en huitièmes de finale de la Coupe du monde, les joueurs de Didier Deschamps ont dominé, mais manqué de peps et de solutions.

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A l'image d'Antoine Griezmann, ils ont peiné dans les transmissions. Résultat : une cage inviolée pour les débuts de Steve Mandanda en compétition internationale, le premier 0-0 de ce Mondial, une première place confortée pour les Bleus et pas mal de doutes avant d'aborder le tour suivant.

L'homme (inquiétant) du match

Jamais deux sans trois. Comme lors des précédents matchs de la France dans le tournoi, Antoine Griezmann a déçu. Trébuchant tout seul dans la surface danoise, envoyant une transversale dans les tribunes, recevant une balle en position de hors-jeu, le joueur de l'Atletico de Madrid s'est davantage signalé pour le bêtisier de fin de Mondial que pour le titre de meilleur joueur de la compétition.

Bien que volontaire, il ne s'est jamais réellement montré dangereux, tirant directement sur le gardien adverse et multipliant les mauvais choix au moment de la dernière passe. Il a logiquement été remplacé à la 69e par Nabil Fekir, dont l'apport a été bien plus intéressant, avec notamment une frappe puissante qui a frôlé la lucarne du gardien du Danemark. Suffisant pour le titulariser dès le prochain match à la place de Griezmann ?

Le tournant de la rencontre

Tout aurait peut-être pu basculer dans le temps additionnel de la première période si Antoine Griezmann, parti en contre, avec un bon soutien de ses coéquipiers, n'avait pas été stoppé de manière irrégulière par Mathias Jörgensen. L'arbitre a sifflé la faute, mais n'a même pas laissé l'occasion aux Bleus de jouer le coup-franc, puisqu'il a sifflé immédiatement la fin de la mi-temps... Frustrant.

La note artistique : 4/10 pour les latéraux

Parmi les nombreuses lacunes inquiétantes de l'équipe de France, l'animation offensive sur les côtés. Après une première mi-temps ratée de la part de Djibril Sidibé et de Lucas Hernandez, il a fallu attendre l'entrée en jeu de Benjamin Mendy (à la place du Madrilène, victime d'un "petit souci" physique, selon Didier Deschamps) pour assister au premier centre réussi des Bleus dans le jeu depuis le début du Mondial. Oui, oui, vous avez bien lu... A partir de là, deux autres centres de Mendy et Sidibé ont trouvé un joueur français dans la surface. On progresse ?

Le tweet qui nous a fait rire

Un bel après-midi d'été, un parfum de début de vacances et du sport à la télé. Le Tour de France ? Non, la Coupe du monde, qui nous a déjà livré meilleur spectacle.

La photo qui nous a outrés

Un supporter danois dans les tribunes de Moscou (Russie) lors du match face à la France, le 26 juin 2018. (JEWEL SAMAD / AFP)

Sacrilège ! Un supporter danois a eu l'outrecuidance d'embrocher un croissant sur une corne de son casque viking. On ne lui en veut pas trop, au moins il y a eu de l'animation dans les tribunes...

Le baromètre des prochains jours

Il y a fort à parier que les Bleus vont avoir un œil sur les rencontres de la soirée, qui détermineront leur adversaire pour les huitièmes de finale. Puis les joueurs profiteront d'un rare moment avec leurs proches, qui sont arrivés, lundi, en Russie, et qui quitteront le camp de base des Bleus dès mercredi après-midi. Il sera alors temps de préparer sérieusement le match de samedi, avec un sacré casse-tête en vue pour Didier Deschamps après ce Danemark-France laborieux. Car entre la méforme persistante de Griezmann, le match terne de Lemar et les soucis musculaires d'Hernandez, on parie que le sélectionneur va passer quelques nuits blanches.

D'autant plus que, selon les statistiques, l'espoir de victoire finale s'éloigne : à l'Euro 1984, au Mondial 1998 et à l'Euro 2000, les Bleus avaient à chaque fois été sacrés après avoir battu le Danemark durant le tournoi.

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