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Bleus : Didier Deschamps répond à vos questions

Le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, a répondu aux questions que vous lui avez adressées depuis la semaine dernière, sur notre site et notre page Facebook. Il revient sur l'enjeu capital que représentent les barrages face à l'Ukraine, mais aussi sur des aspects plus techniques du jeu de l'équipe de France.
Article rédigé par Julien Brigot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Franceinfo (Franceinfo)

Didier Deschamps a pris plus de dix minutes pour répondre aux questions des internautes de France Info, livrées telles quelles au sélectionneur par Julien Brigot. En voici une sélection, ainsi que le résumé des réponses de Didier Deschamps.

Comment analysez-vous le fait qu'il n'y ait pas d'équipe-type ? Trop de joueurs appelés ne nuisent-ils pas à la cohésion et au fond de jeu ? (stefanobocusi)

Aujourd'hui, j'ai une liste de 23 (joueurs). J'ai été amené, contraint parfois, de par les blessures ou suspensions, à ne pas sélectionner certains joueurs. Après, la porte est ouverte aussi, il y a eu des matchs de qualification, amicaux... Il y a des jeunes qui ont été incorporés, comme Raphaël Varane et Paul Pogba, qui représentent l'avenir. Les préparer, ça passe par du temps de jeu aussi. Après, à certains postes, la concurrence est moins importante. Aujourd'hui, je sais l'équipe que je souhaiterais aligner contre l'Ukraine.

Trouvez-vous normal de ne pas chanter la Marseillaise ? (Jacques de Saulzoir)

Moi je la chante ! Après c'est un ressenti. Ce qui m'intéresse, au-delà du côté symbolique de chanter la Marseillaise, c'est dans quel état d'esprit ils sont par rapport à ce qui nous attend. Ce que je peux vous assurer, c'est qu'ils sont tous très attachés à l'équipe de France.

Qu'est-ce que cela fait d'être sélectionneur d'une équipe de France qui n'est pas soutenue ? (azerty)

C'est quoi être soutenue ? Voilà, on fait un match qui ne compte pour rien contre la Finlande, et on a 70.000 personnes. Le match sera plein au match retour (des barrages) ; les gens aiment l'équipe de France et veulent la voir gagner.

Serait-il possible aujourd'hui d'apprendre aux joueurs le savoir-vivre ? (Noureddine)

C'est facile, quand tu gagnes tu as toujours raison, on te pardonne beaucoup de choses... La ligne directrice, c'est que le projet collectif doit être toujours supérieur à l'intérêt personnel.

Quelle est la place de la génération 1998 au sein de la Fédération française de football ? (Vincent Lang)

Elle est ce qu'elle est. On fait partie de l'histoire, comme ceux de 1958 en Suède. On est peut-être plus présents dans les médias, mais plus il y aura des gens du football dans les clubs, mieux ce sera.

Pourquoi choisir de sélectionner les vedettes qui jouent à l'étranger ? (gc76)

C'est un peu démago. Aujourd'hui les meilleurs sont amenés à jouer dans les grands clubs à l'étranger.

N'ayant que peu d'espoirs d'exister à la Coupe du Monde 2014, n'avez-vous pas envie de créer un groupe totalement nouveau pour l'Euro 2016 ?

On ne peut pas minimiser le fait de jouer une Coupe du Monde. Mais c'est quoi préparer un Euro, ne mettre que des jeunes et les envoyer à l'abattoir ? Il y a besoin de gens d'expérience mais forcément, pour certains ce sera la dernière compétition, et d'autres la découvriront. Le haut niveau, il y a des exigences. La Coupe du Monde doit aussi servir à préparer l'Euro.

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