Bilan du premier Mondial africain
Le pire avait été envisagé, avant ce Mondial sud-africain : la désorganisation, les embouteillages, l'insécurité -cinquante meurtres par jour, dit-on-. Certaines sélections nationales avaient même pour consigne de ne se déplacer qu'en gilets pare-balles. Pourtant, aucun incident majeur n'est venu ternir la compétition, si ce n'est cette pagaille à l'aéroport de Durban mercredi dernier, qui a privé de demi-finale plusieurs centaines de spectateurs...
Non, l'Afrique du Sud en sort plutôt grandie, et modernisée. Les infrastructures routières, les transports publics, ont fait des progrès. Reste à savoir quoi faire de certains stades de 45.000 places, dans certaines villes moyennes, comme Nelsprout ou Rustenberg.
Un Mondial riche en émotions
Il n'empêche, dans l'enceinte de ces stades, il s'est joué des matches palpitants, au son insupportable, pour les uns, exotique, pour les autres, des vuvuzelas.
Des hommes aussi se sont révélés : comme l'espagnol Casillas hier, ou l'urugayen Diego Forlan, sacré meilleur joueur du Mondial hier. . Il y a également posté une photo, où il pose avec onze joueurs de la Celeste. Elle a été prise "avant qu'ils ne me jettent à la
piscine"...
En revanche, sur les erreurs d'arbitrage qui ont fait coulé tant d'encre, une étude réalisée par la commission des arbitres de la Fifa affirme que 96% des décisions prises par les hommes en noir au Mondial 2010 ont été bonnes.
Le Mondial au ralenti
Des hommes, des colères, des joies, des émotions, prises sur le vif. Des images fortes mais... diffusées au ralenti, grâce à Slatev.com.
Cécile Quéguiner avec agences
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