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Coupe du monde des clubs : le prince qatarien ne salue pas les arbitres femmes durant la cérémonie des médailles, le Qatar évoque un malentendu

Le 12 février dernier se tenait la finale de la Coupe du monde des clubs au Qatar. Lors de la cérémonie des remises de médailles, le prince qatarien n'a pas salué les deux arbitres femmes, à la différence de leurs collègues masculins. Le Qatar a démenti cette accusation de mise à l'écart, invoquant le protocole Covid pour justifier cette absence de salutations.
Article rédigé par Alexandra Lopez
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Edina Alves Batista, Neuza Back, Mariana Del Almeida, les femmes arbitres lors de la 17e édition de la Coupe du monde des clubs (KARIM JAAFAR / AFP)

Incompréhension lors de la cérémonie de remise des médailles de la Coupe du monde des clubs. La finale, qui a vu s'imposer le Bayern Munich (1-0) face aux Tigres de Monterrey, vendredi 12 février, était dirigée par une équipe d'arbitres mixte avec quatre hommes et deux femmes. Des images filmées par la chaine Fox Sports montrent que ces deux dernières n'ont pas salué Joaan bin Hamad, frère de l'Émir du Qatar, et présent sur le podium. Scène qui a fait fortement réagir sur les réseaux sociaux car les arbitres hommes, eux, avaient précédemment salué le cheikh avec les poings, protocole sanitaire oblige. 

Accusé d'avoir volontairement mis à l'écart ces femmes par l'entremise de Gianni Infantino, président de la FIFA, que l'on voit discuter avec les arbitres brésiliennes Edina Alves Batista et Neuza Back juste avant la cérémonie de remise des médailles, le Qatar a réagi.  En publiant un communiqué officiel, relayé par ESPN, l'état qatarien justifie cette absence de salutations par les mesures sanitaires actuelles :  "Pour limiter le risque de propagation du virus COVID-19, des protocoles stricts étaient en place et il était fortement conseillé à toutes les personnes impliquées dans le tournoi d’éviter tout contact physique. Le malentendu est né de la perception que trois des officiels du match ne voulaient pas mener le « coup de poing » habituel avec Son Excellence le cheikh Joaan bin Hamad Al Thani, ce qui était bien sûr leur droit."

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