Montpellier surprend le PSG en finale de la Coupe de la Ligue
L'armada des Karabatic, Abalo, Narcisse et Hansen caracole en tête du Championnat. Elle a aussi dominé son groupe de Ligue des champions, mais pour remporter sa première Coupe de la Ligue, elle devra patienter. Devant le public montpelliérain, elle est tombée sur une défense très agressive et sur un gardien en grande forme. Vincent Gérard a même complètement éclipsé Thierry Omeyer (17 arrêts à 8).
Les Parisiens ont été pris à la gorge dès les premières minutes (4-0) et ont couru en vain après le score pendant toute la rencontre. Ils sont revenus dans le match en profitant d'une double infériorité numérique au milieu de la seconde période, mais le MHB a toujours maintenu un écart d'au moins deux buts grâce à l'Argentin Diego Simonet (6 buts), à Mickaël Guigou (4 buts) et au trio des Slovènes Dolenec-Kavticnic-Gajic (14 buts à eux trois). Montpellier avait pourtant subi un coup dur la veille, lors de la victoire en demi-finale sur Nantes (33-31): la blessure de l'arrière Mathieu Grébille. L'international, qui faisait son retour sept mois après une opération au genou, avait été victime d'une entorse à l'autre genou et sera absent plusieurs semaines.
Avertissement pour Paris
En finale, la malchance s'est abattue sur les Parisiens. Nikola Karabatic a quitté le terrain après un choc avec le demi-centre de Montpellier Diego Simonet dans une contre-attaque à la 16e minute. Il n'est plus apparu sur le terrain. C'est une belle satisfaction pour Montpellier, en difficulté en Championnat (3e à 12 points du PSG) à cause d'une série de blessures (Bonnefond, Simonet, Kavticnic...). Le MHB se réjouissait justement d'être enfin au complet... jusqu'à l'entorse de Grébille. "Ce n'est pas une victoire tirée par les cheveux. On a mis beaucoup d'intensité. J'avais des doutes sur notre capacité à tenir ce rythme pendant 60 minutes mais les joueurs ont été excellents", a réagi l'entraîneur Patrice Canayer, dont les hommes défieront les Allemands de Flensburg en huitième de finale de la Ligue des champions la semaine prochaine.
Pour les Parisiens, c'est un avertissement avant les rendez-vous européens cruciaux qui s'annoncent. Ils auront un peu plus de temps que les Héraultais pour s'y préparer, étant directement qualifiés pour les quarts. "Pour Montpellier, c'était le titre à gagner pour sauver la saison et ils l'ont joué à fond. Il va falloir gagner mercredi contre Dunkerque (en D1) car cela casse un peu la dynamique et ce n'est pas bon pour la confiance", a reconnu l'allier de Paris Luc Abalo au micro de BeinSport.
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