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La délivrance au bout de l'ennui

L’Olimpico n’a jamais porté aussi mal son nom que ce samedi soir à Saint-Denis. On s’était habitué à voir Marseille et Lyon s’affronter à la loyale, pour gagner. On a vu ces deux équipes jouer pour ne pas perdre et ce fût au détriment du spectacle. Loin du 5-5 de Gerland de novembre 2009, cette finale de Coupe de la Ligue a énormément déçu. Et seul l’OM en gardera un bon souvenir.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Brando marque le but de la finale

La prudence des deux équipes, le niveau technique défaillant de nombreux joueurs, l’absence de conviction et d’allant offensif, les prises de risque minimales… Rien n’allait sur la pelouse du Stade de France. La première période fût indigente (deux têtes non cadrées, deux cartons jaunes), la seconde à peine moins pire (tête de Morgan Amalfitano déviée sur le poteau par Hugo Lloris, but logiquement refusé à Gomis pour hors-jeu). 

Troisième ballon touché: but !

Seule la prolongation fût un peu plus animée, lorsque la peur de la loterie des tirs au but décida enfin les acteurs à tenter un peu plus. L’OM tenta sa chance par Valbuena ou sur corner, sans réussite. Puis Gomis fit passer un frisson dans la tribune phocéenne sur un tir puissant non cadré (101e). La fatigue se faisant sentir, les espaces s’ouvraient enfin des deux côtés du terrain.

Et ce fût finalement logique de voir Brandao crucifier le gang des Lyonnais huit minutes seulement après son entrée en jeu (1-0, 105e). Le Brésilien, tellement décrié par les fans de foot, mais véritablement porte- bonheur d’un Olympique de Marseille qui a fait sienne cette Coupe de la Ligue dont personne ne voulait plus il y a deux ans mais qui va prendre pour la troisième année consécutive le chemin de la Cannebière. Quand on participe à une purge, mieux vaut en sortir vainqueur…

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