OM-PSG : La fête malgré les tensions et les risques
En bus, à pied, en voiture, par le réseau de transport, les milliers de supporters parisiens et marseillais ont envahi les abords du Stade de France pour cette finale PSG-OM. Les autorités craignaient des débordements. Lors des deux confrontations en Ligue 1, les supporters des deux camps ne s'étaient pas croisés. Les autorités craignaient des retrouvailles brûlantes. C’est pour cette raison que le dispositif de sécurité était ultra-renforcé. Un millier de policiers et autant de stadiers avaient été réquisitionnés pour encadrer cet événement, sorte de répétition générale à trois semaines de l’ouverture de l’Euro (10 juin-10 juillet). Surtout un double rideau avait été mis en place, tel le Chelsea de José Mourinho à la grande époque. Un premier barrage situé à environ 200 mètres de l’enceinte permettait de faire le tri entre les détenteurs de billets et les autres. C’est à ce niveau-là que la tension était la plus forte.
Pinocchio et noms d'oiseaux
Entre les bus amenant les supporters, ceux en groupe se dirigeant vers le stade, qui se balançaient des jolis d’oiseaux et les familles et la police montée et les CRS pour gérer le flux, il y avait du monde au mètre carré. Les chansons des supporters marseillais se faisaient entendre, Zlatan Ibrahimovic, pour sa dernière, avait droit à un traitement spécial ("pinocchio"). Une fois passé ce seuil, la pression redescendait et c’est parfois main dans la main, comme ce jeune couple, que spectateurs marseillais et parisiens se baladaient autour du stade. Pour tous ses supporters, les fantômes du 13 novembre et les risques d’attentat ne viendront pas gâcher la fête. Tous espéraient que le spectacle serait à la hauteur du dispositif mis en place que tout se passe bien et en tribunes, les deux kops ont fait monter la température avant le coup d'envoi.
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