Cet article date de plus de douze ans.

"La logique est parfois bafouée", prévient Garde

"La logique est parfois bafouée", a prévenu l'entraîneur de Lyon Rémi Garde , reconnaissant toutefois vendredi que l'écart de niveau oblige son équipe à remporter la finale de la Coupe de France samedi contre Quevilly (Nat.), un rendez-vous qui ne "coulait pas de source" en août.
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Après une saison compliquée et la finale de Coupe de la Ligue perdue (1-0 a.p.) contre Marseille, avez-vous tout à perdre?
"Je ne veux pas me placer dans cette optique. On a surtout une Coupe de France à gagner après que le championnat nous a échappé. Ensuite, il faudra nous replonger dedans pour obtenir le podium. En début de saison, cela ne coulait pas de source que l'on se retrouve ici. Rencontrer une équipe de niveau inférieur nous place logiquement dans la position de celui qui doit gagner. Mais la logique est parfois bafouée. On a raté notre première finale, on n'a pas envie de rater le seconde. On a déjà joué une finale, avec tout ce qui l'entoure. Et même si ce n'est pas un souvenir positif, c'est important. J'ai noté que les joueurs étaient à la fois sereins et déterminés par rapport à ce rendez-vous".

Physiquement, Quevilly peut-il mettre Lyon en danger?

"Je ne fais pas partie de ces gens qui pense que le foot se joue "sur la balance" la veille du match. Dieu merci! C'est un sport qui fait appel à un mélange de qualités physiques et mentales. Sur le terrain, le foot demande de l'intelligence. Quevilly a une équipe qui semble bien équilibrée, avec des joueurs qui jouent à des postes qui demandent certaines qualités. Le danger va venir de leur enthousiasme, de leur état d'esprit, en plus de l'organisation. Quevilly a souvent été performant dans les dernières minutes. Ils ne se laissent pas abattre facilement. Un peu comme nous d'ailleurs. Les équipes de coupe ont des qualités semblables à celles-ci. Et si on est en finale tous les deux, c'est peut-être qu'on les a démontrées".

Joue-t-on de la même façon une finale contre des pros que contre des amateurs?

"On joue toujours un peu en fonction de l'adversaire, c'est vrai. On tient compte de l'adversaire, bien sûr, mais aussi de nos intentions à nous et c'est au moins aussi important. On a fait plus de 50 matches dans l'année. On a des principes, des intentions de jeu qu'on essaie de mettre en place. J'ai entendu que les joueurs de Quevilly disaient qu'ils sont plus à l'aise contre des joueurs de niveau supérieur. Ca nous rend doublement méfiant".

Propos recueillis par l'AFP

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.