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Coupe de France : PSG - OM, place à l'acte 2

Le Paris Saint-Germain accueille ce soir son rival de toujours l’Olympique de Marseille pour la seconde fois en quatre jours. Le premier acte dimanche, en ligue 1, a donné le ton. Engagement maximal, buts, frictions, ambiance de feu au Parc des Princes. Tous les ingrédients d’un bon Classico. La deuxième confrontation en Coupe de France, cette fois, devrait être du même acabit, malgré l’absence du génie brésilien Neymar, blessé à la cheville droite, et qui sera absent au moins six semaines.
Article rédigé par franceinfo
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L'action de but d'Edinson Cavani dimanche, en Ligue 1. (GERARD JULIEN / AFP)

La double confrontation arrive dans une conjoncture spéciale pour les deux clubs. Les calendriers sont chargés, avec des matchs quasiment tous les trois jours. Les esprits sont tournés vers les coupes européennes, particulièrement pour le PSG avec la réception du Real Madrid dans une semaine. Côté OM, on pourrait se demander si Marseille doit jouer sur tous les tableaux. La profondeur de banc n’est pas la même qu'à Paris. Leur objectif affiché est de se hisser en finale de la ligue Europa et de se qualifier en Ligue des Champions la saison prochaine. Mais un Classico reste un Classico. Difficile d’imaginer les Phocéens laisser filer un match contre leur rival de toujours. Les Parisien quant à eux, ont un effectif XXL, taillé pour jouer toutes les compétitions. La politique QSI est claire. TOUT gagner.

Classico synonyme d’engagement

L’engagement était maximal dimanche soir. La preuve avec les 39 fautes sifflées par l’arbitre, Benoit Bastien. Onze cartons jaunes à la clé (6 pour Paris, 5 pour Marseille). Les esprits se sont échauffés à plusieurs reprises. Le match a failli tourner au pugilat lorsque Clinton Njie a perdu ses nerfs, après une faute inutile de Marquinhos alors que le jeu était arrêté. Dani Alves s’en est mêlé. Mr Bastien, épaulé par Alphonse Aréola a dû très vite séparer les deux hommes, pour que la situation ne s’envenime pas. Trois jours après, peu de chance que la tension soit retombée, la promesse d’un nouveau match explosif.

Au Parc, Marseille impuissant, Paris scintillant

Pour Marseille, c’est un sacré défi. L’OM n’a jamais gagné au Parc des Princes sous l’air QSI. La dernière victoire remonte au 28 février 2010. Pour ne rien arranger, le PSG est injouable cette saison sur sa pelouse. Paris au Parc c’est 18 matchs, 18 victoires, 73 buts inscrits. Soit plus de 4 buts par match de moyenne.

Mercredi, les attaquants vont devoir trouver une solution pour exister. Les maîtres à jouer phocéens, Thauvin et Payet ont été muselés dimanche, même si la seule grosse occasion est venue de Thauvin en fin de match, sur une action individuelle. Valère Germain a été sevré de ballons. La faute à une défense parisienne très compacte, et un Thiago Silva de gala.

Neymar absent, Paris a du banc

Dimanche, le Brésilien est sorti sur blessure à la 77e minute, après s’être tordu la cheville tout seul, sur un mauvais appui. Grand moment de flottement, dans un Parc des Princes jusque là bouillant, lorsque Neymar est évacué sur civière les mains sur le visage. Et on le sait maintenant le N.10 sera absent des terrains au moins six semaines...

Par conséquent, Angel Di Maria devrait pointer le bout de son nez parmi les titulaires, pour épauler un Mbappe très en jambe et un Cavani meilleur buteur du championnat, qui ont tous les deux trouvé le chemin des filets dimanche. Un trident offensif à 41 buts en ligue 1 cette saison, qui a toutes les armes pour bousculer la défense marseillaise. Au milieu de terrain, Marco Verratti qui souffrait de douleurs abdominales devrait être présent. Enfin, les retours en forme de Lassana Diarra et Thiago Motta offrent a Unai Emery un éventail de possibilités qu'il n'avait pas connu depuis longtemps dans ce secteur de jeu. 

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