Coupe de France : le PSG se fait peur, Pau fait tomber Montpellier, Angers élimine Strasbourg aux tirs au but… Ce qu’il faut retenir des premiers 32es de finale
Pour Montpellier et Strasbourg, un petit tour et puis s’en vont. Les deux clubs de Ligue 1 sont tombés dès leur entrée en lice, respectivement face à Pau (Ligue 2) et Angers, en 32es de finales de la Coupe de France, vendredi 6 janvier. Grenoble et le Paris FC se sont aussi qualifiés pour le prochain tour, avant que le Paris Saint-Germain ne vienne à bout d'une courageuse équipe de Châteauroux (3-1).
Le PSG tremble mais gagne à Châteauroux
Christophe Galtier retiendra le résultat. Pas brillant au stade Gaston-Petit de Châteauroux, un PSG rajeuni s'en est remis à des buts tardifs des Espagnols Carlos Soler (78e) et Juan Bernat (90+1e), pour s'imposer dans le Berry (3-1). Pourtant mis sur la voie par Hugo Ekitiké (13e), après une passe cachée d'Ismaël Gharbi, les Parisiens ont ensuite déjoué jusqu'à l'égalisation castelroussine.
Servi par Nolan Roux, Natanael Ntolla Thio (37e) a ainsi trompé Keylor Navas d'une frappe détournée par le malheureux "titi", El Chadaille Bitshiabu. L'actuel 14e National et son public ont même eu l'occasion de prendre l'avantage à plusieurs reprises, avant de craquer dans le dernier quart d'heure. À l'arrivée, le PSG retrouve le chemin de la victoire après sa déconvenue à Lens (3-1), dimanche, mais ne rassure pas, en l'absence des mondialistes Kylian Mbappé, Lionel Messi, Neymar ou Achraf Hakimi.
Pau s’offre Montpellier
Alors que les Montpelliérains s’étaient offert une première victoire en huit matchs après la trêve (contre Lorient), les Héraultais sont toujours convalescents. Les hommes de Romain Pitau, avec une équipe remaniée, se sont inclinés contre Pau, club de Ligue 2 (2-1). Outsiders, les Palois ont joué leur carte à merveille, en laissant la possession du ballon au MHSC pour ensuite procéder en contres. Des contres qui leur ont permis de marquer grâce à Mons Bassouamina (25e) puis Mayron George (82e), malgré l’égalisation de Valère Germain entre temps (70e).
"Ce n'est pas un match qu'on a pris à la légère mais on s'est fait piéger", a regretté ensuite le coach montpelliérain, Romain Pitau. "Quand on a cet état d'esprit, on devient emmerdant à jouer", s'est réjoui son homologue palois, Didier Tholot. Montpellier, 14e de Ligue 1, va désormais jeter toutes ses forces vers le maintien dans l'élite.
Angers retrouve le goût de la victoire
À défaut d’avoir assisté à un grand match, les spectateurs du stade de la Meinau ont au moins assisté à une belle séance de tirs au but, avec quelques jolies frappes imparables, qui ont poussé Strasbourg et Angers jusqu’aux sixièmes tireurs. Les deux équipes, qui occupent les dernières places du classement en Ligue 1, n’avaient pas réussi à se départager dans le jeu (0-0), pendant une partie équilibrée. Paul Bernardoni a offert la qualification aux Angevins après avoir arrêté la tentative de Jean-Ricner Bellegarde, avant que Gerzino Nyamsi n'envoie son tir sur la barre (4-5 aux tirs au but).
Après neuf défaites consécutives, Angers s’offre "une bouffée d’oxygène" qui "va faire du bien aux têtes", selon les mots du nouveau coach Abdel Bouhazama au micro de beINSports. Un bilan aux antipodes pour le coach strasbourgeois, Julien Stéphan, en conférence de presse d'après-match, qui a déploré un manque "de créativité et de justesse", avant de mettre le cap sur la réception de Lens, mercredi, en championnat. "Le seul remède, c'est la victoire", a-t-il conclu.
Le Paris FC et Grenoble sortent vainqueurs de duels entre clubs de Ligue 2
Au coude à coude en championnat (9e et 10e) avec le même nombre de points, Valenciennes et le Paris FC avaient rendez-vous en Coupe de France, au stade Charléty. Alors que les Nordistes avaient ouvert le score sur penalty grâce à Jason Berthomier, Warren Caddy a égalisé sur le même exercice, avant que Mehdi Chahiri et Morgan Guilavogui ne donnent la victoire au club de la capitale (3-1).
Enfin au stade des Alpes, Grenoble s’est imposé contre Nîmes (1-0). Le gardien des Crocos, Lucas Dias, a longtemps retardé l’échéance face à des Grenoblois dominateurs, mais Abdoulie Sanyang a finalement trouvé la faille pour le GF38 en toute fin de match (88e).
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