"Corinne Diacre n'a qu'un seul objectif : demeurer sélectionneuse de l'équipe de France féminine", affirme son avocat Christophe Ayela en exclusivité mercredi 8 mars sur franceinfo. Il assure qu'elle "refuse de participer à la tempête médiatique" et que c'est pour cela qu'elle a mis dix jours avant de sortir du silence, après le retrait de trois joueuses emblématiques de l'équipe de France de football."Il n'y a aucune raison qu'elle ne soit pas maintenue à la tête de l'équipe de France", assure l'avocat, alors que le comité exécutif (Comex) de la Fédération française de football se réunit ce jeudi 9 mars pour décider du sort de la sélectionneuse des Bleues. "Pas de point de rupture" avec les joueuses "Il n'y a aucun grief contre elle aujourd'hui", insiste Christophe Ayela. "Il n'y a pas de point de rupture" avec les joueuses. Le conseiller de Corinne Diacre souligne que les joueuses, qui ont communiqué, ont avant tout "pointé du doigt des manques de moyens" à la Fédération."La porte est grande ouverte et toute joueuse a le droit de s'exprimer, Corinne Diacre les recevra, leur parlera, à condition qu'on dise exactement quel est le problème."Christophe Ayela à franceinfoChristophe Ayela assure que Jean-Michel Aulas, membre du Comex, a eu "des propos rassurants et apaisants" lors de l'audition de la sélectionneuse mardi 7 mars par les membres de la commission fédérale, notamment par le président de l'Olympique lyonnais. "Il a indiqué qu'il saurait être objectif et impartial" concernant le sort de la sélectionneuse, "regrettant presque d'avoir tenu des propos publics avant même la tenue de cette commission".Jean-Michel Aulas avait, dans les jours précédents, tenus des propos qui allaient à l'encontre de la sélectionneuse. "C'est très difficile quand vous êtes publiquement mise en cause", confie l'avocat Christophe Ayela. "Jean-Michel Aulas s'est servi de la situation pour retourner tout cela contre elle", affirme encore le conseiller de Corinne Diacre.
