Le Maroc a le droit de "garantir la sécurité de ses citoyens"
Le royaume a demandé, en vain, un report de la compétition, prévue du 17 janvier au 8 février, en raison de l'épidémie d'Ebola, qui sévit principalement en Afrique de l'Ouest. Mardi, la CAF a également décidé de disqualifier la sélection marocaine, qualifiée d'office au titre du pays organisateur. "Tout pays a le droit de prendre des précautions pour garantir la sécurité de ses citoyens", a commenté M. Ouzzine, interrogé lors d'une séance de questions au Parlement. "Le Maroc n'a pas refusé d'organiser la CAN" et n'a "pas failli à ses engagements". "Il maintient sa demande de report", a-t-il martelé, dans une réponse diffusée par la chaîne publique Al Oula.
Le ministre a répété les arguments maintes fois avancés par son pays, évoquant une "demande de report face à un cas de force majeure" sanitaire. "Nous faisons face à une épidémie dangereuse que le monde entier a du mal à juguler", a-t-il plaidé. Selon lui, le Maroc est désormais "prêt à tous les scénarios", alors que la CAF a laissé entrevoir la possibilité de sanctions. S'agissant de la disqualification des Lions de l'Atlas pour la CAN-2015, Mohammed Ouzzine ne s'est pas montré étonné. "Le Maroc ne va pas participer et c'est quelque part normal: nous étions qualifiés en tant que pays organisateur", a-t-il noté.
Rabat avait demandé un report dès le 10 octobre, mais l'instance suprême du foot africain a toujours exprimé sa ferme volonté de maintenir les dates. Elle doit désormais trouver un plan B, et assure avoir reçu "quelques candidatures d'associations nationales". Elle communiquera "sous peu" la candidature retenue. Le Maroc devait accueillir pour la seconde fois l'épreuve, après celle de 1988, et le tirage au sort était prévu le 26 novembre à Rabat.
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