Le Bayern tenu en échec par Fribourg
A quelques jours de leurs rendez-vous respectifs en Ligue des champions, puis de leur confrontation samedi prochain dans un "Klassiker" qui fait saliver toute l'Allemagne, le Bayern et Dortmund affichent des états de forme diamétralement opposés.
Les champions en titre, qui ont la chance de jouer la C1 dans un groupe facile, recevront l'AEK Athènes pour espérer faire un grand pas vers la qualification. Dortmund se rendra à Madrid pour tenter de confirmer sa victoire 4-0 du match aller contre l'Atletico.
En Bundesliga, le Bayern est provisoirement deuxième, mais Mönchengladbach, qui reçoit dimanche l'avant-dernier Düsseldorf, le rejoindra à 20 points et le dépassera à la différence de buts en cas de victoire. Brême, qui joue dimanche à Mayence, peut lui aussi revenir à 20 points.
Le Bayern, dont le secteur défensif avait été remanié, alignait pourtant une attaque de feu avec James, Robben, Gnabry et Lewandowski. Mais le "Rekordmeister" est retombé dans ses errements de septembre-octobre, sans plan de jeu clair et par moments sans enthousiasme ni passion.
Fribourg, qui n'avait plus pris un point à Munich depuis 1997, a au contraire mis une intensité énorme, et n'a cédé qu'à la 80e minute, lorsque Serge Gnabry s'est enfoncé dans la défense sans vraiment être attaqué, pour ouvrir le score d'un tir d'une quinzaine de mètres au ras du poteau.
Mais il était dit que ce Bayern-là serait puni de sa passivité. A la 89e minute, Lucas Höler, tranquillement démarqué entre les centraux Niklas Süle et Jérôme Boateng, alignait Neuer comme à la parade d'une reprise de près pour offrir un point prestigieux à son équipe (1-1).
Le Borussia en confiance
De son côté, Dortmund, en déplacement à Wolfsburg, n'avait fait aucune impasse en prévision du match à Madrid, et alignait sa meilleure équipe possible actuellement, avec Marco Reus en animateur du jeu et Paco Alcacer en pointe.
Les Jaune et Noir ont arraché une victoire laborieuse mais finalement méritée grâce à un but de leur capitaine Reus (27e). Comme la semaine dernière contre Berlin (2-2), ils ont laissé passer plusieurs occasions énormes de tuer le match en deuxième période et ont souffert jusqu'au bout pour préserver ces trois points précieux.
La danse joyeuse des joueurs au coup de sifflet final, devant le carré de leurs supporteurs, témoignait à la fois du soulagement d'avoir tenu le score et de l'ambiance euphorique qui règne actuellement dans le vestiaire du Borussia, qui connaît un début de saison tonitruant, avec la tête du championnat et de la poule de Ligue des champions.
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