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Roma veut gagner en auto

Après Hubert Auriol et Stéphane Peterhansel, un troisième ancien vainqueur du Dakar à moto pourrait inscrire son nom au palmarès des quatre roues. Deuxième derrière son coéquipier « Peter » chez Mini, Nani Roma vise la marche supérieure. Pas la plus facile…
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Stéphane Peterhansel est prévenu. Entre Roma et Holowczyc dans son équipe, le Toyota de De Villiers, les buggys d’Al-Attiyah et Sainz et le Hummer de Gordon, le tenant du titre aura bien besoin de ses rétros. Malgré tout le respect et l’amitié qui lie Roma à son leader, il n’y aura pas de quartier une fois sorti de Lima. « L'an dernier j'ai fait 2e, là j'aimerai bien gagner, avoue l’Espagnol. On travaille pour cet objectif mais on va y aller tranquille car on ne gagne pas le Dakar le premier jour. Cette année, tu pourras le perdre tout de suite. On va bien se concentrer pour faire le maximum. Pas en vitesse mais en navigation pour ne pas faire d'erreur. Le plus difficile en rallye-raid, c'est de se mettre dans la course. Commencer par des étapes difficiles, ça va être compliqué pour tout le monde. » Là où Peter pense qu’il faudra attaquer tout de suite (lien article Peterhansel), Roma va donc veiller à ne pas griller ses cartouches.

« Le Dakar le plus difficile de ces dernières années »

Entre Pisco et Arequipa, le pilote du team X-Raid s’attend notamment à quelques galères. Pas forcément à cause de la difficulté mais à cause des nombreux concurrents en galère quand les autos vont arriver dans les dunes. «  Aller tout de suite dans les dunes, c'est difficile. Après ils vont faire en sorte de ne pas laisser la course plantée là au milieu des dunes. Ce qui m'inquiète le plus, c'est le nombre de motos et de quads. Les premiers jours, ça va être compliqué. Mais c'est pour tous pareil. » Passé le Pérou, Roma ne va pas relâcher l’accélérateur. Jusqu’à La Serena, la bagarre sera intense. « Les premières journées sont dures. Et ce le sera jusqu'à la fin, prédit-il. Fiambala c'est dur et là ils ont rajouté des kilomètres. L'an dernier c'était facile avec la pluie mais sur le sec, c'est autre chose. Copiapo à deux jours de l'arrivée, c'est compliqué. C'est l'un des Dakar les plus difficiles de ces dernières années. »

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