Federer: "Prêt à y foncer"
LE TABLEAU MASCULIN DE L'US OPEN
C'est la première fois depuis 2003 que vous arrivez ici sans être tenant du titre. Etes-vous d'autant plus motivé ?
" J'ai connu un succès incroyable ici ces six dernières années. Etre tenant du titre ou non ne change pas grand chose. J'ai juste moins de points à défendre (pour le classement ATP) même si ces choses-là ne m'empêchent plus de dormir. C'était le cas avant, quand j'essayais de grimper au classement. Mais il y a peut être un petit surcroît de motivation pour moi d'essayer de regagner ce titre après avoir été à deux points de le faire l'an passé. C'était une déception, j'ai l'impression que c'est le genre de finale que je n'aurais jamais dû perdre. C'était dur à avaler. Mais Del Potro méritait sa victoire."
Comment vous sentez-vous physiquement et mentalement ?
"Je suis très frais mentalement. Je n'ai pas joué pendant six semaines après Wimbledon, je me suis bien reposé en Suisse, j'ai passé du temps en famille et avec des amis. Physiquement, c'est pareil. Je me sens aussi bien que possible à la veille d'un Grand Chelem. Je n'ai aucune blessure ou douleur qui traîne. Bien sûr, il n'a pas été facile à Toronto de revenir comme ça d'une pause de six semaines, j'ai eu un peu mal au bras, au poignet, à la poitrine, à l'épaule. Mais j'ai eu de la chance à Cincinnati (abandon de son adversaire au premier match, forfait au deuxième). Cela m'a donné du repos supplémentaire et depuis je n'ai plus aucun problème. Me voilà, je suis bien préparé et prêt à y foncer."
Comment se passe votre collaboration avec Paul Annacone, l'ancien entraîneur de Pete Sampras ?
"On est passé du stade du test à celle de son intégration dans l'équipe. Il a des engagements ici et d'autres après l'US Open mais après ça, il fera complètement partie de l'équipe. Il apporte son expérience. Cela fait du bien d'entendre une nouvelle voix, différente, pour changer. La dynamique fonctionne bien entre Séverin (Luthi), Paul et moi. Tout est clair dans mon esprit quand j'entre dans un match. Est-ce que le nom de Sampras est souvent prononcé ? Cela arrive parfois. Paul parle de son expérience avec lui. Je ne cherche pas à copier Pete, mais quand j'entends des histoires sur lui, j'écoute car il restera toujours quelqu'un de très important dans ma vie de joueur de tennis."
La pilule de votre élimination en quarts de finale à Wimbledon est-elle passée ?
"Ce n'était pas très dur d'oublier cette défaite. Ce n'était pas un problème car je savais que je n'étais pas à 100% physiquement. Je pense que pour une fois, j'avais, comme vous (les journalistes) dites, des excuses, ce qui permet de mieux faire passer les choses parfois. Je n'ai pas regardé la fin de Wimbledon à la télé, j'ai débranché et je suis passé à autre chose."
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