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F1 - Red Bull maintient le suspens

A deux courses de la fin du championnat, les Red Bull ont signé un nouveau doublé à Interlagos grâce à la victoire de Sebastian Vettel devant Mark Webber. En plus de leur offrir le titre des constructeurs, il leur permet de se placer en position idéale pour le titre des pilotes. Fernando Alonso (Ferrari), complète le podium et garde les rênes du championnat. Malgré sa quatrième place, Hamilton devra espérer un miracle pour être sacré.
Article rédigé par franceinfo
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Rien n'est fait. La 18e manche du championnat de F1 n'a pas désigné de champion du monde. A défaut, elle a offert un titre de champion du monde des constructeurs à l'association Red Bull-Renault. L'écurie autrichienne est sacrée avec 469 points, contre 421 pour McLaren. Pour ce qui est du classement des conducteurs, les quatre pilotes encore en lice pour l'emporter ont tous tenu leur rang, en s'emparant des quatre premières places de la course. Cependant, les Red Bull ont réaffirmé leur supériorité pour signer un nouveau doublé : le quatrième de la saison.
La victoire de Sebastian Vettel permet au pilote allemand de se replacer pour la victoire finale. Il possède désormais 15 points de retard sur Fernando Alonso, toujours leader et 7 sur Mark Webber, revenu en position idéale grâce à sa deuxième place. Autant dire que l'ultime manche de la saison, la semaine prochaine à Abu Dhabi sera électrique. L'Australien pourra cependant regretter que son écurie n'aie pas réclamé à son coéquipier de lui offrir la victoire. Car en l'emportant, Webber serait revenu à un seul point de son rival double champion du monde. De quoi relancer le débat entre éthique sportive et pragmatisme. Une consigne d'équipe que Ferrari n'aurait pas hésité à appliquer dans de pareilles circonstances. Lewis Hamilton (McLaren), quatrième de l'épreuve ne détient plus qu'une chance symbolique d'être sacré. Avec 24 points de retard, il devra espérer une hécatombe parmi les favoris pour décrocher une nouvelle couronne. Il devance son coéquipier Jenson Button, auteur d'une belle remontée en course mais qui renonce à la défense de son titre.

Après la victoire de Mark Webber en 2009, la voiture d'Adrian Newey a encore une fois survolé les débats. En se débarrassant du "bouchon" Hulkenberg (Williams) dès le premier tour, Vettel et Webber ont rapidement tué la course en prenant un avantage conséquent sur leurs concurrents Alonso (Ferrari) et Hamilton (McLaren). La pluie, qui avait profité au jeune allemand Hulkenberg (8e) la veille lors de la séance qualificative, n'a pas perturbé le déroulement de la course. Mais la victoire qui semblait promise aux RedBull a un temps été remise en question avec l'intervention au 51e tour de la voiture de sécurité suite à la sortie de Vitantonio Liuzzi (Force India) dans le premier esse de Senna. Un rebondissement sans conséquence pour Sebastian Vetell qui remporte son quatrième succès de la saison. Sa deuxième victoire en trois courses après le Grand Prix du Japon.

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