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F1 - Ecclestone fera tout pour réinsérer Bahreïn dans le calendrier 2011

Le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a fait savoir au quotidien britannique le Daily telegraph qu'il ferait tout pour réinsérer le Grand Prix de Bahreïn, annulé pour cause de troubles secouant le royaume, dans le calendrier 2011. "Si tout est paisible, comme nous l'espérons, nous ferons de notre mieux pour remettre l'épreuve dans le calendrier".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
De gauche à droite : Lewis Hamilton (McLaren) - Fernando Alonso (Ferrari) - Mark Webber (Red Bull) - Bernie Eccleston - Jenson Button (McLaren) - Sebastian Vettel (Red Bull)

"Ce qui est arrivé à Bahreïn est désespérément triste. Mais il y a encore  un mois, tout le monde était impatient d'aller y courir. Personne n'avait de  problème à ce sujet. Si tout est paisible, comme nous l'espérons, nous ferons  de notre mieux pour remettre l'épreuve dans le calendrier", a-t-il estimé. Bahreïn n'a pas eu à régler les droits, estimés dans son cas à une  vingtaine de millions d'euros, payés par les organisateurs à chaque réception  d'un GP de Formule 1, a poursuivi le milliardaire britannique, qui, à 80 ans,  gère les droits commerciaux de la discipline. "Je ne leur fait pas payer une course qu'ils n'accueillent pas. Après, je  ne sais pas s'ils sont assurés pour leurs pertes de revenue, les ventes de  billets, etc. Mais si quelque chose doit être qualifié de force majeure, c'est  bien cela", a-t-il observé.

"C'est comme un tremblement de terre. Personne n'aurait pu le prévoir il y  a un mois", a souligné Ecclestone, ajoutant que "si (le GP) était remis dans le  calendrier, alors ils payeront les droits habituels". Le royaume de Bahreïn a renoncé lundi à organiser le 13 mars le GP national  qui, sur le circuit de Sakhir, devait ouvrir la saison de Formule 1, en raison  des troubles dans le pays, pour se concentrer sur "la mise en place d'un  nouveau dialogue national", avait annoncé le prince Salman bin Isa Al-Khalifa. Il est "important pour le pays de se concentrer sur les questions d'intérêt  national et de laisser l'accueil du GP de Bahreïn à une date ultérieure", avait-il poursuivi, alors qu'un fort mouvement de contestation politique secoue  cette petite monarchie du Golfe. Sept personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées par les  forces de sécurité bahreïnies la semaine passée, selon leurs familles et  l'opposition, qui demandent des réformes politiques et sociales, à l'instar des  mouvements survenus récemment en Tunisie et en Egypte.

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