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Euro 2016 : L'Allemagne va-t-elle tomber le masque ?

Invaincue depuis le début de la compétition, n'yant pas encaissé le moindre but, l'Allemagne peine pourtant à convaincre. Face à la Slovaquie de Marek Hamsik, qui n'aura rien à perdre, la Mannschaft montrera peut-être son vrai visage pour redevenir le grand favori de l'Euro.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
L'attaquant allemand Mario Gomez (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Du haut de ses 12 championnats d'Europe consécutifs, l'Allemagne ne va pas paniquer à l'idée de retrouver la dernière équipe qui l'a battue. C'était le 29 dernier dernier et la Slovaquie s'était imposée 3-1 face aux champions du monde dans le cadre d'un match de préparation à l'Euro. L'Euro, justement, on y est et la donne a changé. La National Mannschaft a rempli sa part du contrat, certes sans briller mais en terminant tout de même première de son groupe tandis que la Slovaquie est passée par le trou de souris offert aux meilleurs troisièmes. 

Si la défense de l'équipe de Joachim Löw semble au point, les malingres trois buts en trois matchs inquiètent les supporters. L'expérience Mario Götze en pointe s'est avérée peu concluante, Thomas Müller n'a toujours pas ouvert son compteur dans un Euro et Mesüt Ozil joue les filles de l'air au milieu de terrain. Comme souvent, Manuel Neuer vient à la rescousse de ses attaquants. "On a joué contre trois équipes recroquevillées en défense. On n'avait pas beaucoup d'espace et, que dans ce type de match, on ne puisse pas gagner très largement, ça me semble évident", avance en guise d'explications le vice-capitaine allemand. 

Hamsik, la crête et les jambes

Neuer, toujours aussi sûr de lui, explique également que les précédents adversaires des champions du monde n'étaient pas à la hauteur. "Gagner contre des équipes comme l'Ukraine ou l'Irlande du Nord ne mérite pas qu'on pousse d'énormes cris de joie. Ce n'est pas facile de battre ces équipes, mais en le faisant on n'a juste rempli notre devoir. On est sorti premier de notre poule, on est complètement dans le plan de marche". Le plan de marche, justement, passe désormais par la Slovaquie. 

Si elle n'a pas impressionné par sa maîtrise technique jusque-là, l'équipe de Jan Kozak est toujours capable d'exploiter la moindre brèche. Avec l'inévitable Marek Hamsik en foreuse. Le milieu de Naples a déjà creusé un premier sillon face à la Russie mais Neuer, toujours lui, refuse de trop cristalliser sur l'homme à la crête d'Iroquois. "Tout le monde connaît sa frappe de balle. Il a marqué pas mal de très beaux buts avec Naples. Il aime bien partir de plus loin pour pouvoir frapper. Nos milieux défensifs devront être très attentifs pour le contrarier le plus tôt possible et qu'il ne puisse pas se mettre en bonne position. Mais il ne faut pas non plus qu'on se focalise trop sur un seul joueur, c'est toute l'attaque qu'il faudra surveiller pour bien se préparer". 

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