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Euro 2016 - Dider Deschamps: le tirage "aurait pu être pire"

"Ca aurait pu être pire" a convenu Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France qui a hérité d'un groupe A clément pour l'Euro-2016, avec la Suisse, la Roumanie et l'Albanie pour adversaires, samedi lors du tirage au sort effectué à Paris.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Quelle est votre première réaction après ce tirage ?
Didier Deschamps: "C'est toujours difficile de réagir à un tirage. C'aurait pu être pire,  oui forcément, notamment quand on sait que l'Italie se trouvait dans le chapeau  2."
   
Peut-on néanmoins estimer que ce tirage est facile ?
D.D.: "Je ne sais pas, chacun à son avis. Il faut analyser, ce n'est pas tout  de dire +oui mais eux ils n'ont pas d'expérience+, par exemple. Il faut  analyser les matches, il faut les étudier, voir contre qui ils ont joué, leurs  performances, pour se faire un avis précis. Alors cela peut toujours être pire,  mais des fois ça peut être mieux aussi. Alors, oui, ça aurait pu être pire,  c'est vrai. Mais nous les sélectionneurs restons toujours mesurés. Il y a  toujours des résultats surprenants qui suivent des tirages. Donc restons  méfiants, n'ayons pas d'excès de confiance."
   
Que pouvez-vous dire sur vos trois adversaires ?
D.D.: "Sur les trois, il y en a deux qu'on connaît très bien. L'Albanie on la  connaît bien. On ne sera pas surpris cette fois-ci par la qualité de cette  équipe (après l'avoir rencontrée par deux fois en matches amicaux ces derniers  mois, avec un nul 1-1 et une défaite à la clé 1-0, ndlr). L'équipe suisse, même  si ça remonte au Mondial-2014 (victoire des Bleus en phase de groupe 5-2), on  les avait bien étudiés. Mais eux aussi nous connaissent. La Roumanie, on la  connaît moins, même si elle a fait une très bonne phase qualificative. Ce n'est  pas très parlant pour le grand public mais c'est la meilleure défense des  éliminatoires de cet Euro. Cinq victoires, cinq nuls deux buts encaissés. Avec  le staff bien évidemment on va se pencher sur leurs deux dernières années  écoulées pour étudier leurs matches. On va aussi les observer lors des deux  matches amicaux du mois de mars. Mais eux aussi vont s'intéresser à nous..."
   
C'est justement votre adversaire au match d'ouverture...
D.D.: "Oui et c'est le match le plus important qui nous attend, le 10 juin."
   
Espérez-vous pouvoir le jouer avec Karim Benzema ?
D.D.: "Je ne peux pas y répondre aujourd'hui. La position qu'a pris mon  président, je la comprends et je l'accepte. C'est la situation d'aujourd'hui."
   
Mais son absence vous pénalise...
D.D.: "Aujourd'hui je n'ai pas matches, je n'en aurai pas demain, ni dans  trois jours, ni dans dix jours. J'ai une liste à faire fin mars et une autre au  mois de mai. On est en décembre. En trois mois il y a beaucoup de choses qui  peuvent se passer. Aujourd'hui la situation est ce qu'elle est, vous me  reposerez la question quand j'aurai à faire une liste."

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