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Nicolas Lopez sort au deuxième tour

Les Championnats du monde d'escrime organisés à Paris auraient pu mieux débuter. Sur quatre Français engagés au premier tour au sabre, seul Nicolas Lopez avait tiré son épingle du jeu. Mais son expérience ne lui a pas servi longtemps. Le vice-champion olympique des Jeux Olympiques de Pékin, a lui aussi trébuché au tour suivant et il ne reste donc plus aucun sabreur français dans la compétition.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Bolade Apithy (à gauche) en action

Dans un cadre atypique, celui du Grand Palais à Paris, les chances de médailles françaises se sont rapidement évanouies. Ainsi, Julien Pillet, Boris Sanson, et Boladé Apithy ont vu leur parcours stoppé dès leur entrée en lice dans le tableau final. Benjamin de la délégation tricolore, Apithy et ses 22 ans n'a pu rééditer sa performance des derniers Championnats d'Europe où il avait décroché la médaille de bronze. Apithy a été éliminé par l'Américain Daryl Homer, qui s'est par la suite fait un malin plaisir à sortir le dernier Français engagé. De son côté, Nicolas Lopez a pris le dessus sur le Biélorusse Aliak Likhachevski (15-11).

Au deuxième tour, Nicolas Lopez s'est donc fait surprendre par l'Américain (15-14). Mené 11-14, le sabreur de l'Amicale Tarbaise d'escrime avait eu le mérite de revenir à 14-14, mais ses efforts n'ont finalement pas porté leurs fruits et son rêve de médaille s'est envolé sous la prestigieuse coupole en verre du Grand Palais. Les yeux rougis par l'émotion, le Français avait du mal à retrouver ses esprits. "Je suis déçu parce qu'il me manque une touche pour passer au tour d'après. La mise en route au premier match était un peu moyenne, sur la fin ça allait. Sur ce deuxième match, c'était exactement pareil, mais il me manque une touche. Je suis déçu par rapport aux objectifs que j'avais. Je le savais que ça se jouerait sur des petits détails comme cela, mais c'est moi qui n'ai pas su la mettre", a-t-il indiqué. "C'est un échec pour nous (les sabreurs) car l'objectif était d'en mettre au moins un sur le podium. Je pense qu'on en a vraiment les capacités, cela je n'en doute pas. Maintenant sur les deux dernières saisons, ce n'est pas peut-être pas forcément un échec, nous sommes peut-être à notre niveau actuel, je ne sais pas trop."

Lors des derniers Mondiaux organisés l'an passé à Antalya, les sabreurs français n'avaient déjà pu atteindre le podium que ce soit en individuel, ou par équipe. L'Américain Mariel Zagunis défend cette année son titre.

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