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Mondiaux 2013 : souvenez-vous, l'été dernier...

Un an après le fiasco des JO de Londres, l'équipe de France tient à redorer le blason tricolore. Les Mondiaux, qui débutent aujourd'hui à Budapest, permettront au fleuret français non seulement de se racheter, mais surtout de se jauger face à des adversaires de taille. Avec un objectif : glâner au moins trois médailles.
Article rédigé par franceinfo
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"Le Traumatisme de Londres". Pour la présidente de la Fédération Française d'Escrime Isabelle Lamour, l'échec cuisant des escrimeurs français, revenus de la capitale britannique avec un terrible "zero pointé", pollue encore les têtes de ses athlètes. A la tête de l'équipe de France masculine, Hugues Obry a pourtant fixé un objectif à ses athlètes : une médaille en individuel, et une en équipe. Raisonnable. Le directeur technique national Christian Peeters voit un peu plus loin : "On repartira avec les mêmes pronostics que pour Zagreb (Championnats d'Europe en juin) avec à peu près trois médailles". 

Mais le fleuret français doit-il aspirer à si peu d'ambitions ? Rappelons que chez les dames, deux des quatre fleurettistes retenues pour Budapest sont montées cette année sur un podium de Coupe du monde. Guyart, Thibus, Blaze et Maitrejean tenteront de répéter leurs exploits. Pour Peeters, "si elles croient en leur chance, elles peuvent faire comme les italiennes et accomplir une prouesse". A Londres, Elisa di Francesca, Arianna Errigo et Valentina Vezzali avaient fini dans l'ordre sur le podium olympique. 

Chez les "invincibles" (surnom attribué à l'équipe de France masculine, ndlr), c'est simple : on vise le titre. Vainqueurs de tous les titres mondiaux par équipes depuis 2005 avant de lâcher en 2012, Alexandre Blaszyck, Daniel Jérent, Ulrich Robeirai et Ivan Trevejo voudront récupérer leur bien. 

Pour ces mondiaux, la France vise le podium. Un objectif raisonné et raisonnable, qui, s'il est atteint, chassera quelques démons. 

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