Eric Blanc donne son sentiment sur la crise au Racing
"Tout ceci me laisse à penser que le problème: ce sont les autres... Il me semble que le désarroi que nous traversons est plus profond qu'un simple rappel à l'ordre", écrit Eric Blanc, aujourd'hui consultant pour plusieurs médias. "Un directeur général sportif doit être entraînant et se doit de fédérer toutes les composantes du club: joueurs, staff médical et associatif. La remise en question ne doit pas se limiter à de simples mots, elle doit s'appliquer à tous", poursuit Blanc, président au début des années 2000 avant de céder le club à Lorenzetti en 2006, quelques années après la fusion du Racing Club de France et l'US Metro.
"Vous minimisez donc la prise de parole des joueurs, selon vous, manipulée par les médias. On l'a donc bien compris, Pierre Berbizier est tombé dans un guet-apens", ajoute-t-il.
"De plus en plus, on associe l'entreprise et le monde du sport, mais celui-ci ne se dirige pas comme une PME, avec un contrôle permanent des hommes et une communication fermée à double tour. Le coeur et l'âme des joueurs sont le moteur essentiel des futures victoires", affirme-t-il. "Le Racing Club de France a construit son histoire en mélangeant titres, résultats et performance tout en véhiculant des valeurs de travail, solidarité, de respect mutuel et de liberté d'expression", rappelle l'ancien centre, champion de France avec le Racing en 1990, en demandant à Lorenzetti d'être "le garant du club et de ses valeurs".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.