Paris 2024 : suspendue dix-huit mois, la cavalière Morgan Barbançon ne participera pas aux Jeux olympiques
La tête d'affiche du dressage français ne participera pas aux Jeux olympiques de Paris 2024. Initialement suspendue trois mois pour trois manquements aux obligations de localisation, Morgan Barbançon a vu sa peine être étendue à dix-huit mois en procédure d'appel par le Tribunal arbitral du sport (TAS), selon un document publié par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) mardi 18 juin. Alors que la suspension décidée par la commission des sanctions s'arrêtait le 10 juillet, la cavalière comme l'AFLD avaient fait appel auprès du TAS, dans l'espoir de voir sa peine annulée pour Morgan Barbançon, et au contraire pour obtenir une sanction plus lourde pour l'organe antidopage.
C'est finalement l'AFLD qui a obtenu gain de cause, la sanction alourdie à dix-huit mois (du 10 avril 2024 au 10 octobre 2025) privant définitivement l'athlète franco-espagnole des Jeux olympiques de Paris 2024. L'organisation avait motivé son choix de faire appel par "la durée de suspension significativement inférieure à celle prévue par les règles antidopage et la jurisprudence", une décision "appuyée par l'Agence mondiale antidopage". Pour sa défense, la cavalière avait évoqué "le dysfonctionnement du logiciel" de localisation (Adams) et des difficultés de connexion.
La perte de Morgan Barbançon est un coup dur pour l'équipe de France dans l'optique de l'épreuve par équipe, où elle pouvait prétendre à une place parmi les huit meilleures nations. La cavalière avait participé aux Jeux olympiques de Londres 2012 sous bannière espagnole, et à ceux de Tokyo en 2021 sous les couleurs de la France.
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