Même dix ans après, les tricheurs peuvent être pris par la patrouille. Plusieurs sportifs, présents aux Jeux olympiques de Londres en 2012, en ont fait les frais après de nouveaux tests effectués par l'Agence de contrôles internationale (ACI). Cette fondation à but non lucratif, créée en 2018 sous la supervision de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et du Comité international olympique (CIO), a constaté, dans son rapport publié le lundi 5 décembre, un total de 73 violations de règles antidopage parmi les 2 727 échantillons qui ont été de nouveau analysés.21 Russes, aucun Français"Ces programmes constituent une couche supplémentaire de dissuasion du dopage", se félicite l’ACI, qui a utilisé "une nouvelle méthode importante de détection des stéroïdes anabolisants, qui n'était pas encore disponible en 2012". Les 73 nouveaux cas de dopage avérés ont eu des conséquences sur les classements, puisque 31 médailles ont été retirées et 46 breloques réattribuées par le CIO.The ITA has finalised the re-analysis of samples that had been collected from athletes during the London 2012 Games. This concludes the re-analysis project that was initiated by the IOC and handed to the ITA in 2018. https://t.co/0yJsFbQgmp #KeepingSportReal pic.twitter.com/pVo8O7vfPk— International Testing Agency (@IntTestAgency) December 5, 2022Quatre sports sont concernés par la réattribution de ces récompenses : l’haltérophilie (22), l’athlétisme (18), la lutte (4) et le canoë (2). Concernant la nationalité des athlètes pris la main dans le sac, la Russie arrive "largement" en tête (21 cas) devant la Biélorussie (11 cas) et l’Ukraine (7 cas). Aucun athlète français ne figure parmi les sportifs impliqués.