Cet article date de plus de huit ans.

Deux supporteurs bastiais mis en examen

Deux supporters du SC Bastia, dont l'un avait été blessé dans des incidents à Reims avec la police et l'autre était mineur au moment des faits, ont été mis en examen jeudi, dans le cadre d'une enquête ouverte après la découverte d'explosifs en marge d'une manifestation organisée en février à Bastia.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Les  manifestations des supporteurs bastiais avaient été houleuses (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Les deux jeunes hommes, membres du club de supporters Bastia 1905, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un acte violent et placés sous contrôle judiciaire, a-t-on précisé de même source. Leurs traces ADN ont été retrouvées sur deux sacs contenant des charges explosives. Ces sacs avaient été découverts à proximité de la préfecture de Bastia, le 20 février, à l'issue d'une manifestation de soutien à Maxime Beux, qui a perdu un oeil lors d'incidents à Reims.

Deux autres personnes, dont les traces ADN ont également été retrouvées sur les sacs, sont toujours activement recherchées, a précisé le parquet de Bastia. Les deux supporters mis en examen avaient été interpellés mercredi matin dans le cadre d'une enquête ouverte fin février pour "fabrication, détention et transports d'engins explosifs en bande organisée et association de malfaiteurs", à la suite de la manifestation à Bastia le 20 février.

Le 13 février, à Reims, des heurts, opposant notamment supporters corses et forces de l'ordre, avaient éclaté avant, pendant et après la rencontre de Ligue 1 Reims-Bastia. Maxime Beux avait perdu l'usage d'un oeil dans des circonstances qui restent à déterminer, ce qui avait provoqué une vague de manifestations de protestation en Corse les jours suivants. Le jeune supporter corse affirme que sa blessure est consécutive à un tir de Flash-Ball. La police, elle, assure que le supporter s'est blessé en tombant.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.