Deux qualifiés et deux maillots échangés
Le retour de la Celeste
C'est un petit pays riche de deux étoiles. Premier vainqueur de la Coupe du monde en 1930 puis récidiviste en 1950 au Brésil, l'Uruguay fait partie des grandes nations du foot. Mais depuis une dernière demi-finale en 1970, la Celeste a connu une longue traversée du désert. C'est en passe d'être réparé car les Uruguayens accèdent aux quarts de finale après leur victoire 2-1 sur la Corée du Sud. Ce n'est pas la plus belle équipe uruguayenne de l'histoire mais elle joue sur ses qualités défensives, à l'image de Luis Suarez, nouveau héros de la patrie après son doublé.
Le grand Ghana
L'Afrique en avait rêvé, le Ghana l'a fait. Après le Cameroun en 1990 et le Sénégal en 2002, c'est au tour des Black Stars de faire sauter la banque mondiale. Vainqueurs 2-1 (après prolongations) des Etats-Unis, ils accèdent pour la première fois aux quarts de finale d'une Coupe du monde. Les héros de la soirée s'appellent Boateng (5e) et Gyan (93e). Tous les espoirs sont mêmes permis pour la demi-finale car l'Uruguay n'est pas un adversaire insurmontable. Le Ghana sera toutefois privé de son milieu André Ayew et de son défenseur central Jonathan Mensah, suspendus.
Obama - Atta-Mills font ami-amiQuand la politique se mêle du foot, ça donne soit une ingérence à la française, soit un rapprochement à l'américano-ghanéenne. Le président américain Barack Obama et son homologue ghanéen John Atta-Mills se sont ainsi promis mutuellement d'échanger le maillot de leur équipe respective lors de leur prochaine rencontre, dans un esprit de camaraderie et d'esprit sportif qu'ils espèrent voir sur le terrain aujourd'hui", indique un communiqué de la présidence américaine, diffusé juste avant le début de le huitième de finale opposant Ghanéens et Américains. Les deux dirigeants ont également réaffirmé "les liens étroits entre leurs deux populations et pays, y compris une passion commune pour le football". En attendant l'échange de maillot, l'ancien président US Bill Clinton était dans la corbeille du Royal Bafokeng Stadium de Rustenburg pour soutenir son équipe et Richard "Nixon" Kingson dans les buts du Ghana.
Des armes de joies au Chili Il ne fait pas bon traîner dans les rues au Chili quand la sélection nationale marche fort. Après la qualification des Chiliens pour les 8es de finale vendredi (défaite 2-1 contre l'Espagne), les célébrations ont dégénéré dans tout le pays, où la police a annoncé 388 arrestations, dont 200 à Santiago. Dans la capitale, environ 50.000 personnes s'étaient réunies sur la Place d'Italie, au coeur de la ville, pour suivre le dernier match de groupe du Chili. A l'heure où la place devait être rendue à la circulation, des échauffourées ont éclaté, et la police, qui avait posté 1400 hommes aux alentours, est intervenue pour évacuer les fêtards. Cinq personnes ont été touchées à l'arme blanche dans des heurts entre fans, et deux policiers ont été légèrement blessés lors de l'évacuation. Les deux précédents matches du Chili avaient déjà donné lieu à des débordements. Au total, 81 personnes avaient été arrêtées le 16 juin après la victoire sur le Honduras (1-0) et le succès face à la Suisse (1-0) le 21 avait abouti à 135 arrestations, avec douze policiers blessés.
La FIFA prévient la FranceA la FIFA, on ne rigole pas avec les statuts des fédérations, surtout si un gouvernement commence à y fourrer son nez. C'est le cas en France, d'où la mise en garde de Jérôme Valcke, secrétaire général de la fédération internationale : "Il existe un système de management du football, et on demande à la France de le respecter. Il existe un système qui fait qu'il y a un corps qui élit le président de la FFF. Il est élu pour une période. S'il veut mettre fin à son mandat parce qu'il se sent responsable en partie de ce qui s'est passé durant le Mondial, c'est son droit. A ce moment-là, un processus électoral se mettra en place (...). Cette demande sera faite à la Fifa, pour que la Fifa reconnaisse qu'il y a un président par intérim. S'il y a une décision de changer le corps électoral actuel de la FFF, c'est aussi une discussion qu'ils devront avoir avec nous. Il existe dans les statuts de la Fifa une définition très claire concernant les élections: comment elles sont menées, comment un corps électoral est formé, comment un comité exécutif doit être composé, etc. Tout cela c'est écrit. Cela fait du bien de temps en temps de le rappeler."
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