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Deschamps : "Important mais pas décisif"

L'objectif huitièmes de finale de la Ligue des champions commence mercredi pour Didier Deschamps. Face à une équipe du Spartak Moscou "joueuse", adversaire direct pour la qualification, le coach de Marseille espère le meilleur départ possible. La pression est là mais il relativise cette entame de compétition. C'est un match "très important mais pas décisif car gagner ne suffira pas", a indiqué Deschamps.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Didier Deschamps songeur (GIUSEPPE CACACE / AFP)

Q: Ce premier match sera-t-il décisif ?
R: "Très important face très certainement à notre adversaire direct pour la deuxième place du groupe, mais pas décisif car gagner ne suffira pas. C'est une compétition de poules avec six matches, évidemment commencer par une victoire c'est la meilleure des situations. Si on a le bonheur de sortir des poules, bien sûr on aura l'ambition d'aller le plus loin possible. Il y a six, sept, huit équipes qui ont le potentiel d'aller au bout, d'atteindre la finale. Nous, je ne pense pas qu'on puisse avoir cette ambition-là, mais l'ambition d'arriver en 8e, ça me semble être un objectif que l'on peut atteindre. Sur le papier, ça semble un peu moins compliqué que ça ne l'était l'an dernier, maintenant il n'y a qu'une seule vérité, celle du terrain."

Q: Comment jugez-vous le Spartak ?
R: "C'est une équipe joueuse, avec un gros potentiel offensif, centralisé autour de l'efficacité de Welliton, mais il y a d'autres joueurs aussi comme Alex et Ibson, qui est certainement l'accélérateur du jeu en milieu de terrain. C'est une équipe qui aime avoir le ballon et sait bien l'utiliser, qui est peut-être un peu moins à l'aise quand elle ne l'a pas. Mais il y a une colonne vertébrale avec trois Brésiliens qui donne une touche technique de qualité au Spartak."

Q: Après un début de saison difficile en France, quels sont aujourd'hui les arguments de l'OM sur la scène européenne ?
R: "Le Championnat c'est une chose, là on rentre dans la plus belle des compétitions, avec tout ce que cela engendre au niveau médiatique... On sort du train-train du championnat, c'est la cour des grands, avec des matches de haut niveau, donc ça demande des exigences plus élevées. On l'a appris l'année dernière à nos dépens, les moindres erreurs peuvent coûter cher, il faut donc être exigeant et efficace dans les deux zones de vérité, ne pas prendre de buts et bien sûr en marquer, en ayant cette agressivité défensive qui nous a fait défaut sur plusieurs actions face à Monaco."

Q: Le potentiel offensif de Moscou impose-t-il, justement, de revoir la défense par rapport à dimanche ?
R: "Pas spécialement. Welliton a des qualités de déplacement intéressantes, ce n'est pas un grand gabarit mais il est capable de jouer en profondeur. Il a les qualités de l'attaquant moderne, moins de puissance que Mbokani (attaquant de Monaco, ndlr) mais plus d'intelligence dans le déplacement. Mais non, je ne vais pas faire en fonction de l'adversaire, mais en fonction de la forme des joueurs dont je dispose. Il y aura au moins trois changements par rapport à dimanche, sans retour des blessés: Diawara est en phase de reprise, Rémy est toujours entre les mains du staff médical."

Q: Estimez-vous que l'OM est défavorisé par rapport à son adversaire, avec seulement trois jours de récupération ?
R: "Entre trois et quatre jours, il y a une énorme différence. J'aurais aimé que l'on joue samedi, mais on a été choisi pour jouer dimanche. Je m'interroge, car c'est aussi dans l'intérêt du football français que les clubs soient efficaces en Ligue des Champions. Si ce n'est pas nous donner un handicap, c'est donner un avantage à nos adversaires."

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