Des transactions "frauduleuses" autour des Mondiaux
Ces transactions, signalées aux enquêteurs par le Bureau suisse de communication en matière de blanchiment d'argent, "se rapportent aux poursuites judiciaires autour de l'attribution des Mondiaux 2018 et 2022" en décembre 2010,
Le bureau du procureur général suisse a ajouté que "jusque-là, aucun responsable qatari n'a été entendu" à propos du Mondial-2022, plus de six mois après l'ouverture de l'enquête. "Bien sûr, les membres du comité d'organisation de la Coupe du monde au Qatar sont les bienvenus s'ils souhaitent parler au bureau du procureur général car leur avis l'intéresse très certainement. L'ancien président de la Confédération asiatique de football (l'homme d'affaires qatari Mohamed Bin Hammam, régulièrement mis en cause dans le dossier de l'attribution du Mondial-2022) est particulièrement le bienvenu", a-t-il ajouté. Bin Hammam, 66 ans, qui a également été à la tête de la Fédération qatarie et membre du Comité exécutif de la Fifa, a été radié à vie par l'instance en 2011 pour avoir tenté d'acheter des voix lors de sa campagne pour la présidence.
Les investigations suisses, qui pourraient durer plusieurs années, se déroulent en parallèle d'une enquête de la justice américaine, qui s'intéresse à l'ensemble des faits de corruption présumée au sein de la Fifa. Selon l'acte d'accusation, près de 150 millions de dollars de pots-de-vin et de rétro-commissions auraient circulé dans les hautes sphères du football depuis 25 ans.
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