Cet article date de plus de dix ans.

Des matches truqués en 2010

La Fédération internationale de football (FIFA) a établi que plusieurs matches de préparation avant le Mondial 2010 en Afrique du Sud ont fait l'objet de manipulations, rapporte le New York Times samedi à deux semaines du Mondial 2014.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
"Au moins cinq matches (amicaux) et potentiellement plus" ont été truqués en 2010 (DANIEL KARMANN / DPA)

Le quotidien américain a eu accès à un document interne de la FIFA qui n'a pas été rendu public, selon lequel "au moins cinq matches (amicaux) et potentiellement plus" précédant le Coupe du Monde 2010 ont été truqués. L'enquête de la FIFA, citée par le journal américain, a établi qu'au total, quinze matches auraient été visés par les organisations de paris clandestins. Les enquêteurs de la Fédération auraient mis en évidence que les organisations qui ont truqué ces rencontres ont bénéficié de la complicité d'officiels sud-africains.

Un arbitre à 100.000 dollars qui siffle deux mains imaginaires

Le New York Times a ensuite procédé à sa propre enquête en Afrique du Sud, Malaisie, Angleterre et Finlande, qui ont confirmé les conclusions de la FIFA. Le journal évoque notamment le match entre l'Afrique du Sud et le Guatemala, dont l'arbitre nigérien aurait déposé par la suite une somme de 100.000 dollars américains sur un compte en banque sud-africain. Le match avait été remporté 5 à 0 par le pays-hôte de la Coupe du monde 2010, avec notamment "deux pénalties sifflés pour des mains dans la surface de réparation alors que le ballon n'avait jamais approché la main" des joueurs, écrit le NY Times qui évoque une société basée à Singapour, Football 4U  International, comme société-écran pour truquer les matches. 

Le rapport de la Fifa conclut notamment à propos de ce match qu'il a été  "manipulé dans le cadre d'une fraude aux paris".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.