Del Bosque: "Une finale très équilibrée"
Q: Quel est le sentiment qui vous anime à la veille de la finale?
R: "L'envie de vouloir clore un cycle sur une victoire. Demain (dimanche) existe à nouveau la possibilité de récolter les fruits du travail de nombreuses années."
Q: En tant que championne d'Europe et du monde, l'Espagne est-elle favorite?
R: "Mais nous ne pouvons pas sans cesse regarder le passé. Nous, ce qui nous intéresse, c'est le présent et ce que nous a montré le présent, c'est que nous sommes deux équipes très proches. Dans cette compétition, nous avons presque eu le même parcours. Au sein du même groupe, nous faisons match nul (1-1). Ensuite, l'Italie gagne son quart de finale aux tirs au but, et nous la demie. Et notre style est aussi semblable. La finale va donc être très équilibrée."
Q: Quelles leçons tirez-vous du premier match contre l'Italie, même si Prandelli a déjà révélé que les Italiens joueraient avec une défense à quatre et non à cinq comme lors du premier match?
R: "Mais pour moi, même lors du premier match, ils n'ont pas vraiment joué avec une défense de cinq. Ce premier match fut très disputé. On ne peut absolument pas dire que ce fut une Italie défensive pusiqu'ils ont eu la possession du ballon durant un bon moment. Avec des joueurs comme Pirlo, Marchisio, Montolivo qui sont des joueurs de ballon, on ne peut que s'attendre à ce qu'ils aient un style offensif."
Q: Le facteur physique va-t-il être décisif sur cette finale?
R: "Ce sera un facteur important, c'est sûr. Celui qui aura le mieux récupéré avant cette finale aura assurément un avantage. Mais il ne s'agit que d'un facteur parmi d'autres. L'organisation, l'audace et la chance compteront également."
Q: Trouvez-vous justifiées les critiques envers votre style de jeu, perçu comme ennuyeux par certains quand vous étiez portés aux nues il y a deux ans?
R: "Nous ne pouvons pas toujours regarder dans le rétroviseur. Il faut avancer. Ce que je peux dire, c'est que nous n'avons jamais changé notre style de jeu. Nous sommes toujours dans la même ligne."
Q: Avez-vous mal perçu les débats qu'ont généré certains de vos choix comme par exemple celui du "faux neuf"?
R: "Quand on a une certaine expérience du football, on sait que c'est un monde qui génère beaucoup de débats et qu'il est impossible de convaincre tout le monde. Mais nous comptons bien suivre notre route."
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