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Vuelta - Yates : "J'ai un compte à régler avec le Giro"

A peine sa victoire sur le Tour d'Espagne virtuellement assurée lors de l'avant-dernière étape samedi, le Britannique Adam Yates s'est projeté sur l'envie de gagner le Tour d'Italie, qui s'était refusé à lui en mai dernier avec une spectaculaire défaillance en dernière semaine.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
La joie du Britannique Simon Yates  (YUZURU SUNADA / BELGA MAG)

Sur le Tour d'Italie, vous aviez tout perdu lors de l'avant-dernière étape, comment avez-vous abordé cette même journée décisive sur la Vuelta ?
Simon Yates : "Je ne pensais pas réussir tout ce que j'ai accompli, surtout après ce qui s'est passé sur le Giro. C'était une journée incroyable. Ce matin, j'étais nerveux avant cette journée, on ne pouvait pas savoir ce qui allait arriver et la bataille a été féroce, dès le début de l'étape. Mais l'équipe a été fantastique, j'ai eu du soutien jusque dans les derniers kilomètres, notamment avec (son jumeau) Adam."

Comment expliquez-vous l'excellente passe du cyclisme britannique, vainqueur des cinq derniers Grands Tours de trois semaines depuis 2017 ?
S. Y : "A titre personnel, cela a été un long processus. Il y a eu une très forte hausse du financement dans le cyclisme (en Grande-Bretagne) juste au moment où j'ai débuté ma carrière, donc j'ai toujours bénéficié de beaucoup de soutien, j'ai progressé à mon rythme. Depuis que je suis professionnel, l'équipe (la formation australienne Mitchelton-Scott, NDLR) et moi-même avons eu l'objectif de gagner un Grand Tour. C'est la raison pour laquelle j'avais signé avec eux, je pensais en être capable. Nous y sommes parvenus et c'est vraiment un exploit incroyable."

Vous rejoignez le cercle des vainqueurs de Grands Tours. Quels seront désormais vos objectifs ?
S. Y : "Je n'ai pas encore pensé à mes projets d'avenir parce que j'étais très concentré sur cette Vuelta et sur les Championnats du monde (fin septembre). Mais mon ressenti, c'est que j'aimerais retourner sur le Giro parce que j'ai un compte à régler là-bas (...). Dans cette Vuelta, à l'inverse, j'ai réussi à rester calme dans les moments où c'était nécessaire, à ne pas courir de manière trop agressive. Voilà la grande différence entre les deux courses: j'ai atteint la deuxième journée de repos (de la Vuelta), je ne dirais pas frais, mais bien mieux que sur le Giro, rien à voir. C'est là que la différence s'est jouée, en faisant les bons choix sur la route."

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