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Voeckler était encore là

On le savait mais Thomas Voeckler se bonifie avec le temps. La tendinite au genou est un lointain souvenir et les jambes sont de mieux en mieux pour l’icône d’Europcar. Après sa victoire à Bellegarde, Voeckler a provoqué l’échappée qui est allé au bout à Pau.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

 

Voeckler adore quand ça bagarre. Peu avare en efforts, il sait aussi quand placer ses attaques. Il le prouvait une nouvelle fois en partant lors d’un énième regroupement. Son démarrage était le plus tranchant et provoquait la bonne échappée du jour avec Devenyns, Dumoulin, Fedrigo, Sorensen et Vandevelde. La bonne collaboration des six hommes prenait logiquement fin dans le final quand le succès était assuré. Et les premiers à tirer étaient Vandevelde et Sorensen.

« Vu que c’était plat le final, je n’étais pas surpris que les coureurs étrangers attaquent, raconte Voeckler. J’ai essayé une ou deux fois. J’ai cherché. Quand Pierrick (Fedrigo) a attaqué je n’y suis pas allé et les autres non plus car ils me surveillaient. Ca fait deux – trois jours qu’on voyait bien comme il caressait les pédales. Je pense que c’était le plus fort de l’échappée aujourd’hui. Parfois ce n’est pas le plus fort qui gagne sur le plat. Il mérite sa victoire. C’est lui qu’il faut aller voir ».

Ancien équipier de Fedrigo, Voeckler laissait pour une fois la victoire lui glisser entre les doigts. Avec un petit pincement de regret quand même. «  Ça me fait plaisir quand c’est un Europcar. Bien sûr à choisir je préfère que ce soit un coureur français qui a passé plusieurs années avec moi et avec qui je m’entends très bien. Mais soyons honnête, j’aurai préféré que ce soit moi. » Chez Cofidis, on aurait préféré que ça tourne encore plus…

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