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Paris-Nice : Christian Prudhomme et François Lemarchand décryptent le parcours

Pour le 75e Paris-Nice, Christian Prudhomme et François Lemarchand (Amaury Sport Organisation) ont concocté un parcours équilibré avec un début en douceur, une montée en puissance en milieu de semaine et un dernier week-end de feu !
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Le peloton de Paris-Nice (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

►Le départ de Bois d'Arcy

François Lemarchand : "Pas de prologue cette année parce qu’il fallait mettre la lumière sur la Vallée de Chevreuse. En sortant de Bois d’Arcy, il y avait vraiment quelque chose à faire pour cet endroit où beaucoup de monde fait du vélo. La Vallée de Chevreuse a une histoire. Avec deux tours, ça permet aux spectateurs de voir les coureurs plus facilement".

Christian Prudhomme​: "Il y a un très beau plateau de sprinteurs avec les Kittel, Greipel, Kristoff mais aussi Démare et Bouhanni. et il y a en effet une ligne droite finale de rêve de plus d'un kilomètre le premier jour à Bois d’Arcy. Cinq des six derniers vainqueurs de Milan-San Remo sont passés par Paris-Nice. C'était le cas l'an dernier d'Arnaud Démare qui gagne à Vendôme avant de lever les bras dix jours plus tard sur Milan-San Remo".

►Le contre-la-montre au Mont Brouilly

François Lemarchand : "Le Mont Brouilly même avec la neige, les coureurs monteront. Nous ne sommes pas dans les mêmes conditions que l’année dernière avec une étape en ligne. J’espère qu’on découvrira enfin l’arrivée au Mont Brouilly. Des rendez-vous importants, il y en a tous les jours. Mais si l’on doit en dégager, le contre-la-montre au Mont Brouilly se pose là sur une montée sévère. A partir de là les favoris vont se montrer."

►Le triptyque final

Christian Prudhomme: "La particularité de Paris-Nice c’est qu'il se se joue à coups de secondes. L’an dernier nous avons eu un dernier weekend formidable avec une dernière étape ensorceleuse. On souhaite évidemment que ce soit comme ça chaque année. C’était en tout cas dans le cahier des charges du parcours concocté par François Lemarchand avec des moments importants pour les leaders, le contre-la-montre en milieu de semaine et puis le triptyque dans le finale, le Mur de Fayence le vendredi, le Col de Couillole le samedi, la plus haute arrivée de Paris-Nice (1678m) et la dernière étape le dimanche où les coureurs peuvent encore tout dynamiter. Le Col de la Couillole est un col inédit sur Paris-Nice. C’est un col qui fait référence à la légende du Tour de France puisque quand Bernard Thévenet avait dominé le fameux Cannibale Eddy Merckx, l’étape passait par le Col de Saint-Martin qui précède la Couillole. Ce n’est pas le juge de paix mais c’est le grand rendez-vous. Le leader qui ne sera pas là ce jour-là ne peut pas gagner Paris-Nice. Il faudra être là au Col de la Couillole mais je vais vraiment insister sur le triptyque avec le vendredi le Mur de Fayence avec un double passage où l’on peut créer de petits écarts mais Paris-Nice se joue à coups de secondes, le Col de la Couillole et enfin l’étape autour de Nice le dimanche.

►L'arrivée à Nice

Christian Prudhomme: "La décision s’est prise tout à fait naturellement. C’était le souhait de la ville de Nice. Entre la 74e et la 75e édition de Paris-Nice, il y a eu le 14 juillet 2016 (l'attentat qui a fait 86 morts et 434 blessés) que nul n’a oublié ni ne pourra oublier. Par devoir de respect et de mémoire, nous arriverons un peu plus loin sur le quai des Etats-Unis. La fête sera là, la compétition cycliste aussi mais on ne sera pas formellement sur la Promenade des Anglais."

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