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Treizième étape : sprinteurs, acte II

Pour la seconde journée consécutive, les sprinteurs sont à l’honneur sur la Grande Boucle. Entre Tours et Saint-Amand-Montrond (173 kilomètres), la 13e étape du Tour de France 2013 n’offre que très peu d’opportunités aux baroudeurs, lesquels peinent décidément à briller sur cette centième édition. Les candidats au maillot vert, eux, s’en frottent les mains.
Article rédigé par franceinfo
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Bis repetita pour Kittel et Cavendish ? (YORICK JANSENS / BELGA MAG)

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Le parcours : au centre de la France

Dire que le peloton passe, ce vendredi, en plein cœur de l’Hexagone n’est pas qu’une expression imagée. A 10 kilomètres de l’arrivée, le village de Bruères-Allichamps revendique en effet son statut de centre géographique de la France. Quelques coups de pédales plus loin, les coureurs passeront par une légère bosse susceptible de perturber le peloton -ou de donner un dernier sursis aux éventuels échappés- mais la seule difficulté répertoriée se situe à près de 100 bornes de la ligne. Il s’agit de la côte de Crotz, de quatrième catégorie (1,2 km à 4%). Pas de quoi faire paniquer les équipes de sprinteurs.

L’enjeu : créer l’exploit

« Les baroudeurs ont intérêt à partir de bonne heure pour essayer d’aller jusqu’au bout », prévient Jean-François Pescheux, directeur de course du Tour. Et pour cause : depuis le départ en Corse, le 29 juin dernier, mener une échappée jusqu’à son terme est une mission littéralement impossible. Du coup, les étapes se suivent et se ressemblent dangereusement, avec un groupe de quatre ou cinq coureurs systématiquement repris dans les vingt derniers kilomètres. La faute aux parcours, mais aussi aux équipes de sprinteurs qui parviennent à bien verrouiller la course. Pour que le scénario de cette 13e étape soit un peu plus original, il faudrait qu’un groupe plus important de coureurs (une quinzaine, environ) prenne la poudre d’escampette et reste organisé jusqu’au bout. Dans ce cas-de-figure, seulement, un petit miracle pourrait (peut-être) se produire. 

Le coureur à suivre : Mark Cavendish

Puisqu’un sprint semble quasiment inévitable, une réaction de « Cav’ » l’est tout autant. Controversé à Sait-Malo, conspué sur le Mont-Saint-Michel, battu à Tours, le Britannique vient de passer trois étapes pour le moins tumultueuses. Et il y a fort à parier qu’un Cavendish fâché est un Cavendish intouchable. A moins que le sprinteur le plus prolifique du peloton ne soit vraiment fatigué, diminué par les deux premières semaines de course ? Jeudi soir, il admettait que Marcel Kittel était tout simplement « le nouveau gros bras, meilleur que moi aujourd'hui ». Certains y verront un aveu de faiblesse, d’autres le moyen de mieux réagir. Réponse en fin d’après-midi

Le chiffre : 6

Au kilomètre 117, de passage dans la commune d’Issoudun, Mark Cavendish reconnaîtra sans doute l’endroit où il s’était imposé, il y a quatre ans sur les routes du Tour. Lors de cette édition, l’express britannique avait tout écrasé, remportant la bagatelle de six étapes au total. Ainsi, à ce même niveau de la course -après douze étapes- en 2009, le phénomène avait déjà levé les bras à quatre reprises. Pour l’instant, le compteur 2013 reste désespérément bloqué à un succès (5e étape à Marseille).

Vidéo: sprint mode d'emploi avec l'équipe de Kittel

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