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TOUR DE FRANCE | Etape 15 : ce qu'il ne fallait pas manquer

Les larmes de Jack Bauer, la journée compliquée d'Adrien Petit, Frédéric qui nettoie les routes. Voici notre sélection de ce qu'il ne fallait pas manquer de cette 15eme étape.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Des "pompoms boys" sur le bord de la route © RF/BS)

L'homme du jour

Jack Bauer. Échappé avec Martin Elmiger dès le premier kilomètre de l'étape entre Tallard et Nîmes, le coureur néozélandais a été repris à 24 mètres de la ligne d'arrivée par le peloton lancé à toute allure. Une échappée de 222 km...pour rien. "C'est comme un rêve brisé ", a expliqué le coureur de la Garmin en larmes. C'est le Norvégien Alexander Kristoff qui l'a finalement emporté au sprint. Vincenzo Nibali est toujours en jaune.

Le lieu du jour

Après les vignes du Beaujolais, le peloton a traversé un autre paysage typique de la France. Les coureurs sont notamment passés ce dimanche à travers les champs de lavandes bordés de villages typiques.

  (Les champs de lavandes, paysage typique de cette 15eme étape © RF/BS)

L'anecdote du jour

La journée compliquée d'Adrien Petit. Le coureur français de l'équipe Cofidis a vécu une étape "de merde ", selon ses mots juste après l'arrivée. "Ça devait être une étape de transition mais on a eu la pluie, des bordures, j'ai crevé et j'ai fait l'effort pour revenir. Ensuite j'étais mal placé et j'ai pris tous les coups d'élastiques. "

Le portrait du jour

Il navigue sur la route dans son immense balayeuse – qui ressemble à un chasse-neige - pour nettoyer la chaussée. Frédéric fait partie de l'équipe des patrouilleurs qui rendent tous les jours la chaussée nickel pour la sécurité des coureurs. Ils mettent des protections dans les endroits serrés ou balayent la route pour enlever les graviers.

Étape 15 : portrait de Frédéric, patrouilleur technique du Tour de France. Au volant "du Gros Léon", sa nettoyeuse, il rend les routes complètement propres pour le peloton juste avant la course. Il enlève les graviers et sécurise les routes : "Et quand le goudron est trop chaud, on l'arrose pour le refroidir."

Le tweet du jour

Comment résumer le sentiment du peloton en un seul (petit) tweet. C'est ce qu'a réussi à faire ce dimanche le coureur belge Maarten Wynants. Une phrase "J'ai besoin d'une journée de repos". Un avis très largement partagé par les coureurs qui attendent cette journée avant de s'attaquer aux Pyrénées.  

 

 

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