Tour de France 2019 - Planche des Belles Filles, Pinot, Alaphilippe : la 6e étape en questions
Les favoris vont-ils s'expliquer ?
Après cinq étapes pour monter en pression, le Tour prend de la hauteur, et les difficultés vont s'enchaîner ce jeudi. Au milieu d'étapes de sprint et de transition, le peloton passe par les Vosges pour une étape exceptionnelle : sept ascensions pour arriver au sommet de la Planche des Belles Filles. Les favoris voudront se tester, les outsiders auront des fourmis dans les jambes.
De quoi prévoir une grosse bagarre, et ce même avant l'ascension finale. Le Markstein (1e catégorie, 10,8 km à 5,4%) et le Ballon d'Alsace (1e catégorie, 11 km à 5,8 %) vont déjà faire une sélection dans une étape avec très peu de plat. Avant le dessert sur la Planche, où chacun voudra tester ses rivaux à coup sûr, surtout avec aussi peu d'écarts dans les hauteurs du classement général. Romain Bardet ou Nairo Quintana, favoris les plus distancés après le chrono par équipes, ont eux déjà des secondes à récupérer.
Thibaut Pinot peut-il s'imposer à domicile ?
Située à quelques kilomètres de chez lui, la Planche des Belles Filles est cochée par Thibaut Pinot depuis l'annonce du parcours. Le Français a tous les signaux au vert sur ce début de Tour de France, et cette 6e étape s'annonce parfaite pour frapper un grand coup, qui plus est à domicile.
Treizième au général à 52 secondes de Julian Alaphilippe, mais à seulement 27 de Steven Kruijswijk, 12 d'Egan Bernal et 7 de Geraint Thomas, le Franc-Comtois sait qu'en s'imposant avec une poignée de secondes d'avance, il imiterait Alaphilippe lors de la 3e étape : un coup double étape-maillot jaune.
Alaphilippe va-t-il lâcher son maillot jaune ?
Thomas Voeckler, consultant france•tv sport, considère que Julian Alaphilippe peut encore être en jaune jeudi soir. Aérien mardi à Epernay, présent dans le final avec les sprinteurs mercredi à Colmar, le puncheur de la Deceuninck-Quick Step sera forcément survolté jeudi pour conserver la tunique jaune au moins une étape de plus.
Mais avec un matelas de secondes aussi faible sur les favoris au classement général et autant d'ascensions répertoriées, le n°1 mondial devra espérer une course d'attente pour tenir. Avec 40 petites secondes d'avance sur Egan Bernal par exemple, il lui sera très difficile de contenir toutes les attaques avec une équipe non taillée pour un tel scénario. Mais Julian Alaphilippe ne cesse de nous surprendre encore cette année.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.