Tour de France 2019: Cofidis, la satisfaction d'une première journée animée
"L’image qu’on veut voir de l’équipe Cofidis, c’est celle qu’on a vue aujourd’hui." Cédric Vasseur, manager général de la formation Cofidis, affichait une belle satisfaction à l'arrivée de la première étape. Pourtant, il n'a pas remporté la victoire, qu'a pu ambitionner un temps son sprinteur Christophe Laporte. Ni le maillot à pois que Natnaël Berhane a voulu conquérir. En revanche, ses troupes se sont montrées à l'avant. Et Stéphane Rossetto, dont c'est la première apparition sur la Grande Boucle, a reçu le Prix Antargaz, récompensant le coureur le plus combatif de la journée, à l'issue d'une échappée en solitaire.
Rossetto à l'aventure
"Je suis en forme. Ce serait dommage de ne pas en profiter en restant dans les roues", disait-il simplement pour expliquer sa tentative. "L’attaque de Stéphane Rossetto n’était pas préméditée, mais l’opportunité s’est présentée", glissait Cédric Vasseur. "Ça ne paye pas, mais ce serait trop beau que ce soit le cas tout de suite. Notre mot d’ordre, c’est d’être offensif, de ne rien avoir à regretter à Paris et d’aller chercher tout ce qu’on peut", complétait son coureur.
A 32 ans, ses premiers pas sur le Tour sont une belle réussite. "Stéphane est un amoureux du vélo", dit de lui son manager. "Il est très professionnel. Il rêvait du Tour de France. Sa sélection s’est faite tout naturellement, avec le cumul de bons résultats. Son sourire du matin au soir fait plaisir à voir. Il vit un rêve sur le Tour de France. Il nous fait plaisir, il s'est fait plaisir."
Dans son coin, sur le home trainer pour mieux récupérer de la journée, Christophe Laporte n'a pas la mine des beaux jours. Le sprinteur de la formation française n'a pas réussi à jouer sa carte jusqu'au bout. "Dans le final, le sprint a été chaotique, avec la chute de Groenewegen, et Christophe Laporte a perdu la roue de Julien Simon, qui bataillait pour garder celle de Peter Sagan", raconte Cédric Vasseur qui concède néanmoins que cette arrivée n'était pas l'objectif numéro un pour le sprinteur.
"On savait que ce serait compliqué aujourd’hui", reconnaissait Stéphane Rossetto à l'attention de son leader. "Il attend des sprints moins houleux, en deuxième partie de Tour. Je pense qu’il va améliorer sa forme." Malgré tout, le Varois trouvait "cette journée satisfaisante". L'équipe Cofidis attend mieux. Elle a de l'appétit. Cela fait depuis 2008 qu'elle n'a plus gagné d'étape sur le Tour de France.
De nos envoyés spéciaux
Quentin Ramelet
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