Tour de France 2018 : Dylan Groenewegen s'impose lors de la septiĂšme Ă©tape, Greg Van Avermaet toujours en jaune
Il a fallu prĂ©server ses forces et son Ă©nergie pour accrocher Ă son palmarĂšs Ă cette septiĂšme Ă©tape. La plus longue de ce Tour de France 2018. Le parcours rĂ©servait aux coureurs 231 kilomĂštres entre FougĂšres et Chartres. Une parenthĂšse en faveur des sprinteurs aprĂšs deux Ă©tapes plus escarpĂ©es, et avant celles sur les pavĂ©s de Roubaix. Et ça ne sâest pas manquĂ©. Dylan Groenewegen (Lotto Jumbo) se montre le plus fort en dominant, d'une bonne longueur d'avance, ses concurrents Peter Sagan et Fernando Gaviria. C'est sa seconde victoire sur la Grande Boucle, aprĂšs celle acquise en 2017.
Etape de solitaires
DĂšs le dĂ©but de course, Yoann Offredo (Wanty-Gobert) tente une Ă©chappĂ©e. Toutefois le manque dâenthousiasme de ses acolytes le force Ă stopper de suite son effort. AprĂšs un essai en solo de son Ă©quipier Thomas Degant, qui a durĂ© une dizaine de kilomĂštres, le coureur français retente le coup et part isolĂ©.
Le peloton roule Ă une allure de sĂ©nateur et laisse lâhomme de 31 ans, dĂ©jĂ dans lâĂ©chappĂ©e du premier jour, partir au loin. Sâamorce alors une portion dâĂ©tape sans rĂ©el intĂ©rĂȘt oĂč le peloton semble dĂ©sorganisĂ©. Offredo rĂ©colte le point du seul col du jour (catĂ©gorie 4).
Finalement, aprĂšs une centaine de kilomĂštres parcourus, les Ă©quipes de sprinteurs (Groupama-FDJ, Quick Step, Lotto-Jumbo) se mettent en marche pour rattraper le fuyard, qui compte jusque 9 minutes dâavance. LâĂ©cart fond assez rapidement (4â30 Ă 113 km de lâarrivĂ©e). Avant de sâamenuiser en cinq bornes.
Jouer avec le vent
Les couleurs de lâAG2R prennent le contrĂŽle du peloton. Sur une grande ligne droite exposĂ©e au vent, ils accĂ©lĂšrent le rythme en compagnie des Trek. Le tempo monte Ă plus de 60 km/h et des cassures se forment. Le peloton est disloquĂ© en trois. Seul Dan Martin, parmi les favoris, est piĂ©gĂ©. Au sein des sprinteurs, Arnaud DĂ©mare et AndrĂ© Greipel subissent les bordures.
AprĂšs quelques minutes, lâensemble des coureurs se reforment. La principale victime de ces cassures : Yoann Offredo. LâĂ©cart est passĂ© sous la minute. Le Français se fait avaler aprĂšs 110 kilomĂštres en solitaire, avec un certain dĂ©pit sur son visage.
Alors que le reste de la course semble se diriger vers une fin en groupe, Laurent Pichon (Fortuneo-Samsic), Ă©chappĂ© la veille, se dĂ©tache et prend plus de deux minutes dâavance. Le cycliste français empoche les 20 points du sprint intermĂ©diaire. DerriĂšre, dans le peloton, Fernando Gaviria (Quick-Step) devance Peter Sagan, le maillot vert (Bora-Hansgrohe).
LâĂ©quipe Lotto-Soudal dâAndrĂ© Greipel ramĂšne le peloton sur Laurent Pichon, qui se fait happer Ă 38 kilomĂštres de lâarrivĂ©e. Cette fois-ci, plus personne ne tente de sortir de la masse. Les tactiques se peaufinent pour les sprinteurs. Seul moment de course intĂ©ressant : les bonus. Geraint Thomas (Sky) a lâoccasion de sâemparer du maillot jaune. Mais Greg Van Avermaet (BMC) domine le sprint aux bonifications pour le conserver en gagnant 3 secondes en plus.
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