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Thomas Voeckler : "J'ai toujours la motivation"

Avec Bryan Coquard et Sylvain Chavanel, la nouvelle équipe de Jean-René Bernaudeau (Direct Energie) a frappé un grand coup ces derniers jours en remportant trois étapes de l'Etoile de Bessèges. Une ex-équipe Europcar qui pourra également compter encore cette saison sur son capitaine de route Thomas Voeckler. A 36 ans, l'ex-maillot jaune du Tour de France (2004 et 2011) veut se faire plaisir sous ses nouvelles couleurs tout en encadrant les jeunes pousses du groupe.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Est-ce votre dernière année en tant que coureur ?
Thomas Voeckler : "Je ne sais pas. Je suis plus proche de la fin que du début mais, pour  l'instant, j'ai toujours la motivation pour aller rouler, j'ai encore plus la  motivation pour aller en course. Chaque chose en son temps, je m'occupe de 2016. Direct Energie a signé pour plusieurs années, pour ma part j'ai demandé à Jean-René (Bernaudeau) de ne signer qu'une année. Cela ne veut pas dire que je ne serai pas sur le vélo l'an prochain. Mais j'arrive à un stade où je veux être sûr de me faire plaisir et d'apporter quelque chose. Je ne me mets pas la  pompe par rapport à ça, j'ai envie de faire une belle saison 2016, que je tourne bien et plus encore que l'équipe tourne bien."
   
Les responsabilités sont désormais axées sur Bryan Coquard...
T.V: "On prend un virage. On a l'un des sprinteurs les plus jeunes du monde et ça réclame des moyens, pas seulement financiers,du temps, du personnel. On est axé autour du sprint sans perdre notre philosophie d'attaque avec des coureurs comme moi, Sylvain (Chavanel), Fabrice Jeandesboz et Romain Sicard. On a perdu Pierre Rolland et Cyril Gautier qui étaient nos cartes en montagne. En quelque sorte, on est en année 1, ça tombe bien, on avait peut-être besoin de ça, un coup de boost."
   
Ciblez-vous des objectifs personnels ?
T.V: "Oui, j'en cible mais dans ma tête. Depuis deux-trois ans, c'est déjà du  bonus dans ma carrière. Je me fais plaisir mais, si je peux jouer la gagne sur des courses, c'est plus motivant que quand on termine à 5 minutes même si on a  bossé un peu pour quelqu'un d'autre. L'idéal pour moi, ce serait de jouer la gagne et filer un bon coup de main quand un autre, un jeune de préférence, lève les bras. Cette année, j'ai bien l'intention d'être au départ de courses telles que Paris-Nice et le Tour de France. Le Tour m'a révélé, je lui dois d'être au départ tant que je serai professionnel, le contraire ne m'effleure pas  l'esprit. Mais, c'est vrai, sur des échéances prestigieuses comme par exemple  les classiques ardennaises, ça peut être un peu compliqué à la pédale."

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