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Souviens-toi le printemps dernier chez Saur-Sojasun

Le bouquet est fané mais les images sont encore fraîches. En mai dernier, Jimmy Engoulvent remportait les Quatre Jours de Dunkerque avec Saur-Sojasun. Un beau moment pour le Manceau et Philippe Raimbaud, le manager de l’équipe bretonne.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

« C’est un souvenir incroyable car Jimmy a mené son échappée de main de maître, raconte Raimbaud. Tout le monde pensait qu’il jouait le général alors qu’il ne visait que l’étape. Il disait qu’il ferait le point après et qu’il faut assurer ce qu’on peut assurer. Il a brillamment gagné l’étape avec une attaque à montrer dans les écoles de cyclisme. Il était le plus fort. C’est plus facile d’attaquer quand on est le plus fort. Ensuite il a été héroïque car le Mont Cassel n’est vraiment pas une arrivée pour lui. Il y a eu un dévouement incroyable de toute l’équipe et particulièrement d’Anthony Delaplace. Il avait assuré un minimum de secondes d’avance pour être tranquille dans la dernière étape du dimanche. »

Si cette victoire fera date pour Engoulvent, c’est parce que le Manceau est un pilier de l’équipe, celui qui a permis aux Saur-Sojasun d’être parmi les excellentes équipes françaises. « Jimmy Engoulvent est un personnage historique de l’équipe, explique Philippe Raimbaud. Il fait partie de ces gens sans lequel on n’aurait pas progressé. Il nous apporte énormément de métier, de calme, de sérénité même s’il a aussi quelques petits coups de gueule. Si on pu bâtir notre projet, c’est parce qu’on a su trouver des relais dans l’équipe et il en est un incroyable. Qu’il gagne les Quatre Jours s’était émouvant pour toute l’équipe. » Avant ce beau succès nordiste, la formation bretonne avait lancé sa saison sur le Tour de Catalogne avec les deux étapes de Julien Simon.

Le puncheur sera peut-être encore à la fête à Boulogne s’il a les jambes. L’objectif est toutefois de mettre toute l’équipe au service de Jérôme Coppel. « L’objectif prioritaire, celui de la première semaine : entourer Jérôme Coppel et éviter dans des étapes comme aujourd’hui, où le final va être tourmenté et où on ne pourra pas revenir de l’arrière, qu’il soit seul dans la pampa livré à lui-même. Après si Julien a des jambes pourquoi pas mais on est au Tour de France. On aborde ça avec humilité, assure Raimbaud. Et si on avait la tête qui tourne, les deux premières étapes sont là pour nous remettre les pieds sur terre. On joue de ne pas perdre du temps sur Evans et Wiggins. Ça sera d’autant difficile que l’Australien ne sera pas loin du vainqueur. » Avec Simon devant ou derrière ?

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